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Test : Rainbow Six Vegas (X360)

5

La série Rainbow Six, arrive sur consoles en 1999 sur Playstation. Si le jeu a rencontré un certain succès, c’est sur Xbox que la popularité de la série explose en novembre 2003 avec la sortie de Rainbow Six 3. Le jeu propose une interface permettant de diriger ses troupes via un système de commandes vocales et un mode online absolument formidable sur Xboxlive. Depuis quelques suites sont venues enrichir la série mais rien de transcendant. Puis, quelques mois après le succès mérité de GRAW et de Splinter Cell DA, Ubisoft décide de faire revenir les Rainbow au devant de la scène NexGen.

La série Rainbow Six, arrive sur consoles en 1999 sur Playstation. Si le jeu a rencontré un certain succès, c’est sur Xbox que la popularité de la série explose en novembre 2003 avec la sortie de Rainbow Six 3.
Le jeu propose une interface permettant de diriger ses troupes via un système de commandes vocales et un mode online absolument formidable sur Xboxlive. Depuis quelques suites sont venues enrichir la série mais rien de transcendant. Puis, quelques mois après le succès mérité de GRAW et de Splinter Cell DA, Ubisoft décide de faire revenir les Rainbow au devant de la scène NexGen.

Ce nouveau Rainbow Six prend place dans un Las Vegas aux prises avec une attaque terroriste d’une envergure assez impressionnante. Visuellement, on retrouve tout de suite le « Rainbow 6 touch ». Les graphismes sont réussis et dotés d’une ambiance froide et austère qui colle parfaitement au réalisme.
Les scènes se déroulant dans les casinos sont impressionnantes. Le petit plus qui change tout, réside dans le nombre de détails, les personnages bougent plutà´t bien debout ou courbés, accroupis derrières un muret ou planqués derrière une caisse, toutes les postures sont terriblement bien retranscrites. L’animation détaille parfaitement le recul d’un corps sous l’impact des balles ou la faà§on dont l’arme tombe. La destructibilité des décors accentue également le réalisme, quasiment tout peut-être détruit : Vitres, portes, panneaux de bois, la déco, les véhicules, les bidons, etc… Les vitres ne se brisent pas toutes de la même faà§on (verre blanc, ou sécurit). Les portes encaisseront un certain nombre d’impacts avant de se déformer puis éclater en morceaux si on insiste lourdement.

Les armes sont toujours aussi bien modélisées, les terroristes nettement plus variés qu’avant, les cadavres gardent les impacts des balles. Ce qui est dommage c’est que les corps disparaissent assez rapidement.

Cà´té son c’est excellent, les musiques ambiantes sont parfaitement réalisées et collent bien à  l’action. Les explosions sont superbement bien rendues, le bruitage des armes, les cris de douleur, d’agonie, et les impacts sont bluffant de réalisme. Les voix sont quant à  elles correctes

L’IA est bien programmée, les terroristes se mettent à  couvert quand on leur tire dessus et vos hommes réagissent bien à  vos ordres. On peut quand même noter que parfois leur couverture laisse à  désirer, mais bon…

Ubisoft a su reprendre les bonnes idées de ses autres licences pour enrichir les différentes possibilités des Rainbows. Ces derniers peuvent toujours utiliser leur vision thermique ou infrarouge, mais ils disposent maintenant d’une caméra serpent pour mater discrètement sous les portes. Ils disposent également de grenades flash, frag ou incendiaires, de charges explosives et du fameux C4.
Les niveaux sont plutà´t longs, l’arsenal est large, L’interface permettant la sélection d’une arme, d’un mode de tir, de l’ajout du silencieux est intuitive.
On a maintenant la possibilité de se coller aux murs, ce qui permet de viser tout en restant à  couvert, puis de sortir afin d’abattre sa cible. On peut également arroser au jugé en laissant juste dépasser le bout de votre arme. Bref un gameplay venant directement de GRAW. Il y a aussi le rappel, qui à  fait son apparition, pour descendre des étages

Un autre changement réside dans la disparition de la jauge de vie qui laisse place à  une « tolérance » aux impacts de balles et autres explosifs. Votre vision devient floue et sombre vous obligeant ainsi la mise en couverture sinon c’est la mort assurée. L’avantage de ce système est qu’il restitue l’étourdissement causé par la violence des impacts et ne permet pas le rush violent vers l’ennemi.

La dernière nouveauté se trouve dans la désignation des cibles prioritaires. Vous pouvez en effet séléctionner jusquâ€™à  deux terroristes comme les objectifs à  éliminer en premier. Cette option vous permet de nettoyer une pièce avec l’aide de vos hommes en éliminant les hommes embusqués rapidement.

Parlons maintenant du mode multijoueurs : des modes de jeux variés comme l’attaque / défense proposant à  un camp de défendre une bombe, et à  l’autre de tenter de la neutraliser. On retrouve également le mode « Flag », ce dernier remplacé par une mallette ou encore des otages à  récupérer et à  ramener au point d’extraction. Les traditionnels Deathmatch ou le mode survie en solo ou en équipe sont disponibles.
Les maps sont immenses et restituent parfaitement ces environnements intéressants du solo. La plupart des niveaux se composent de plusieurs étages avec de nombreux points d’entrée, des espaces à  découvert, des baies vitrées, des fenêtres, des points de rappel etc…

On peut toujours personnaliser son Rainbow en multi en choisissant son apparence, ses vêtements, protections et armement. Au plus vous monterez en grade au plus vous posséderez d’éléments de customisation.
Les développeurs ont voulu utiliser la webcam de la XboX 360, et il est désormais possible de photographier son visage afin de le coller sur votre avatar qui vous ressemblera trait pour trait. Ce procédé est appelé Face Mapping est le résultat est plutà´t sympathique.

En conclusion, ce Rainbow Six Vegas est de loin le meilleur épisode depuis Rainbow Six 3. Un solo haletant et prenant, un multi riche et parfaitement rodé, de nouvelles possibilités de jeu exploitant au mieux les capacités de la 360 et des environnements gigantesques.
J’allai presque oublié de vous en parler, ce n’est plus Chavez le héros de cet opus mais un certain Logan. Un nouveau départ sans doute ? En tout cas, ce dernier épisode remet la série sur le chemin du succès.

Note : 8,5/10

La série Rainbow Six, arrive sur consoles en 1999 sur Playstation. Si le jeu a rencontré un certain succès, c’est sur Xbox que la popularité de la série explose en novembre 2003 avec la sortie de Rainbow Six 3.
Le jeu propose une interface permettant de diriger ses troupes via un système de commandes vocales et un mode online absolument formidable sur Xboxlive. Depuis quelques suites sont venues enrichir la série mais rien de transcendant. Puis, quelques mois après le succès mérité de GRAW et de Splinter Cell DA, Ubisoft décide de faire revenir les Rainbow au devant de la scène NexGen.

Ce nouveau Rainbow Six prend place dans un Las Vegas aux prises avec une attaque terroriste d’une envergure assez impressionnante. Visuellement, on retrouve tout de suite le « Rainbow 6 touch ». Les graphismes sont réussis et dotés d’une ambiance froide et austère qui colle parfaitement au réalisme.
Les scènes se déroulant dans les casinos sont impressionnantes. Le petit plus qui change tout, réside dans le nombre de détails, les personnages bougent plutà´t bien debout ou courbés, accroupis derrières un muret ou planqués derrière une caisse, toutes les postures sont terriblement bien retranscrites. L’animation détaille parfaitement le recul d’un corps sous l’impact des balles ou la faà§on dont l’arme tombe. La destructibilité des décors accentue également le réalisme, quasiment tout peut-être détruit : Vitres, portes, panneaux de bois, la déco, les véhicules, les bidons, etc… Les vitres ne se brisent pas toutes de la même faà§on (verre blanc, ou sécurit). Les portes encaisseront un certain nombre d’impacts avant de se déformer puis éclater en morceaux si on insiste lourdement.

Les armes sont toujours aussi bien modélisées, les terroristes nettement plus variés qu’avant, les cadavres gardent les impacts des balles. Ce qui est dommage c’est que les corps disparaissent assez rapidement.

Cà´té son c’est excellent, les musiques ambiantes sont parfaitement réalisées et collent bien à  l’action. Les explosions sont superbement bien rendues, le bruitage des armes, les cris de douleur, d’agonie, et les impacts sont bluffant de réalisme. Les voix sont quant à  elles correctes

L’IA est bien programmée, les terroristes se mettent à  couvert quand on leur tire dessus et vos hommes réagissent bien à  vos ordres. On peut quand même noter que parfois leur couverture laisse à  désirer, mais bon…

Ubisoft a su reprendre les bonnes idées de ses autres licences pour enrichir les différentes possibilités des Rainbows. Ces derniers peuvent toujours utiliser leur vision thermique ou infrarouge, mais ils disposent maintenant d’une caméra serpent pour mater discrètement sous les portes. Ils disposent également de grenades flash, frag ou incendiaires, de charges explosives et du fameux C4.
Les niveaux sont plutà´t longs, l’arsenal est large, L’interface permettant la sélection d’une arme, d’un mode de tir, de l’ajout du silencieux est intuitive.
On a maintenant la possibilité de se coller aux murs, ce qui permet de viser tout en restant à  couvert, puis de sortir afin d’abattre sa cible. On peut également arroser au jugé en laissant juste dépasser le bout de votre arme. Bref un gameplay venant directement de GRAW. Il y a aussi le rappel, qui à  fait son apparition, pour descendre des étages

Un autre changement réside dans la disparition de la jauge de vie qui laisse place à  une « tolérance » aux impacts de balles et autres explosifs. Votre vision devient floue et sombre vous obligeant ainsi la mise en couverture sinon c’est la mort assurée. L’avantage de ce système est qu’il restitue l’étourdissement causé par la violence des impacts et ne permet pas le rush violent vers l’ennemi.

La dernière nouveauté se trouve dans la désignation des cibles prioritaires. Vous pouvez en effet séléctionner jusquâ€™à  deux terroristes comme les objectifs à  éliminer en premier. Cette option vous permet de nettoyer une pièce avec l’aide de vos hommes en éliminant les hommes embusqués rapidement.

Parlons maintenant du mode multijoueurs : des modes de jeux variés comme l’attaque / défense proposant à  un camp de défendre une bombe, et à  l’autre de tenter de la neutraliser. On retrouve également le mode « Flag », ce dernier remplacé par une mallette ou encore des otages à  récupérer et à  ramener au point d’extraction. Les traditionnels Deathmatch ou le mode survie en solo ou en équipe sont disponibles.
Les maps sont immenses et restituent parfaitement ces environnements intéressants du solo. La plupart des niveaux se composent de plusieurs étages avec de nombreux points d’entrée, des espaces à  découvert, des baies vitrées, des fenêtres, des points de rappel etc…

On peut toujours personnaliser son Rainbow en multi en choisissant son apparence, ses vêtements, protections et armement. Au plus vous monterez en grade au plus vous posséderez d’éléments de customisation.
Les développeurs ont voulu utiliser la webcam de la XboX 360, et il est désormais possible de photographier son visage afin de le coller sur votre avatar qui vous ressemblera trait pour trait. Ce procédé est appelé Face Mapping est le résultat est plutà´t sympathique.

En conclusion, ce Rainbow Six Vegas est de loin le meilleur épisode depuis Rainbow Six 3. Un solo haletant et prenant, un multi riche et parfaitement rodé, de nouvelles possibilités de jeu exploitant au mieux les capacités de la 360 et des environnements gigantesques.
J’allai presque oublié de vous en parler, ce n’est plus Chavez le héros de cet opus mais un certain Logan. Un nouveau départ sans doute ? En tout cas, ce dernier épisode remet la série sur le chemin du succès.

Note : 8,5/10

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