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Test : Fallout 3

3

Malgré une preview positive, il était temps de mettre de côté l’excitation des retrouvailles avec cette prestigieuse licence de jeu de rôle occidental. Fallout 3 plonge…

Malgré une preview positive, il était temps de mettre de côté l’excitation des retrouvailles avec cette prestigieuse licence de jeu de rôle occidental. Fallout 3 plonge une fois de plus les joueurs dans une Amérique à la fois rétro et futuriste, dévastée par une guerre nucléaire. A vous de parcourir les terres désolées d’un Whashington DC qui n’aurait pas déplu à Mad Max.

Soyons clair, Fallout n’est pas un simple FPS teinté de RPG. Avec sa vue à la première personne, le titre de Bethesda ferait même plutôt penser à un Deus Ex en grande forme. Quoiqu’il en soit, le titre affiche une première heure de jeu qui met directement dans le bain, et qui passe par la création d’un personnage de façon assez originale : après avoir revécu sa naissance, il faut en fait profiler ses caractéristiques et aptitudes au travers de quelques tranches de vie de son enfance passée au sein d’un abri anti-atomique. Passé cette étape, vous voilà dehors, face à une entendue apocalyptique et immense ne demandant qu’à être explorée. Même les plus blasés ne pourront que rester pantois devant un tel cadre au charme indéniable, même si trop peu diversifié et techniquement loin d’un Gears of War 2. Car autant le dire tout de suite : malgré le lifting apporté au moteur dOblivion, ce dernier accuse un certain âge et montre rapidement ses limites (l’animation désastreuse des personnages étant la preuve flagrante). L’ambiance sonore se révèle tout de même réussie dans son ensemble, en grande partie grâce à la présence d’une radio diffusant des morceaux oldies mixés par un disc jockey charismatique.

Et si l’intrigue principale s’avère très prenante, il est jouissif de se laisser détourner de celle ci durant des dizaines d’heures, par de foisonnantes quêtes annexes souvent très intéressantes et permettant d’en apprendre plus le vaste univers dans lequel on évolue. A cela, rajoutons les différents bâtiments à explorer et les endroits cachés qui font exploser la durée de vie du soft. Fallout s’inscrit donc dans la lignée des jeux bavards, dans lesquels il est indispensable de passer du temps à communiquer avec la population locale. Les caractéristiques du personnage jouant beaucoup sur ces possibilités de dialogue, une bonne discussion pourra être préférable à une baston perdue d’avance, vous donnant ainsi plusieurs façons de résoudre certains conflits. Le côté mollasson et old school des discussions pourra cependant gêner les néophytes, surtout après le passage de Mass Effect. Et même si certaines joutes verbales sont poilantes, il faut avouer que l’humour noir caractéristique de la série est plutôt absent…tout comme le côté subversif de l’univers. Dommage, mais c’est le sacrifice à faire de nos jours pour assurer le portage d’un titre sur console.

Mais la grande nouveauté de cet épisode réside indéniablement dans le système de combat (V.A.T.S.) déjà évoqué dans la preview de septembre dernier. S’il est possible de combattre en temps réel, il sera plus judicieux de bloquer l’action et viser un membre bien précis afin de faire plus de dégâts. Ce système qui apporte un petit côté stratégique en mode difficile, se révèle vite répétitif en mode normal lorsque l’on comprend que viser la tête est le moyen le plus efficace de venir à bout des ennemis. Il y aurait encore tant à dire sur le système de Karma (résumant bonnes et mauvaises actions et influant sur les relations avec les PNJ), sur les choix cornéliens qui en découlent, sur le piratage d’ordinateurs, sur la gestion de l’irradiation et bien d’autres points caractérisant la série…. Mais honnêtement, inutile de vous spoiler le jeu, tant il est agréable de tester les options possible, et d’en subir bien souvent les résultats à ses propres dépends…

Au final, même si Fallout 3 est très (trop ?) proche d’un Oblivion, et même si son passage sur next-gen lui a fait perdre son côté subversif des précédents épisodes, il n’en reste pas moins un jeu de haut vol. Sans rien apporter de neuf aux RPG, son ambiance “post-apo/art déco” rafraichissante, la qualité de ses quêtes et sa durée de vie suffisent à lui faire mériter une belle place dans votre ludothèque.

Le verdict ?

musthave

Les +

  • La phase de tutorial et création du personnage
  • L’univers et l’ambiance, originaux et rafraichissants
  • La flopée de quêtes secondaires…intéressantes qui plus est !
  • Les –

  • La plupart des défauts techniques d’Oblivion
  • Les combats un peu trop faciles
  • L’absence de l’humour noir et caustique caractérisant la série
  • Malgré une preview positive, il était temps de mettre de côté l’excitation des retrouvailles avec cette prestigieuse licence de jeu de rôle occidental. Fallout 3 plonge une fois de plus les joueurs dans une Amérique à la fois rétro et futuriste, dévastée par une guerre nucléaire. A vous de parcourir les terres désolées d’un Whashington DC qui n’aurait pas déplu à Mad Max.

    Soyons clair, Fallout n’est pas un simple FPS teinté de RPG. Avec sa vue à la première personne, le titre de Bethesda ferait même plutôt penser à un Deus Ex en grande forme. Quoiqu’il en soit, le titre affiche une première heure de jeu qui met directement dans le bain, et qui passe par la création d’un personnage de façon assez originale : après avoir revécu sa naissance, il faut en fait profiler ses caractéristiques et aptitudes au travers de quelques tranches de vie de son enfance passée au sein d’un abri anti-atomique. Passé cette étape, vous voilà dehors, face à une entendue apocalyptique et immense ne demandant qu’à être explorée. Même les plus blasés ne pourront que rester pantois devant un tel cadre au charme indéniable, même si trop peu diversifié et techniquement loin d’un Gears of War 2. Car autant le dire tout de suite : malgré le lifting apporté au moteur dOblivion, ce dernier accuse un certain âge et montre rapidement ses limites (l’animation désastreuse des personnages étant la preuve flagrante). L’ambiance sonore se révèle tout de même réussie dans son ensemble, en grande partie grâce à la présence d’une radio diffusant des morceaux oldies mixés par un disc jockey charismatique.

    Et si l’intrigue principale s’avère très prenante, il est jouissif de se laisser détourner de celle ci durant des dizaines d’heures, par de foisonnantes quêtes annexes souvent très intéressantes et permettant d’en apprendre plus le vaste univers dans lequel on évolue. A cela, rajoutons les différents bâtiments à explorer et les endroits cachés qui font exploser la durée de vie du soft. Fallout s’inscrit donc dans la lignée des jeux bavards, dans lesquels il est indispensable de passer du temps à communiquer avec la population locale. Les caractéristiques du personnage jouant beaucoup sur ces possibilités de dialogue, une bonne discussion pourra être préférable à une baston perdue d’avance, vous donnant ainsi plusieurs façons de résoudre certains conflits. Le côté mollasson et old school des discussions pourra cependant gêner les néophytes, surtout après le passage de Mass Effect. Et même si certaines joutes verbales sont poilantes, il faut avouer que l’humour noir caractéristique de la série est plutôt absent…tout comme le côté subversif de l’univers. Dommage, mais c’est le sacrifice à faire de nos jours pour assurer le portage d’un titre sur console.

    Mais la grande nouveauté de cet épisode réside indéniablement dans le système de combat (V.A.T.S.) déjà évoqué dans la preview de septembre dernier. S’il est possible de combattre en temps réel, il sera plus judicieux de bloquer l’action et viser un membre bien précis afin de faire plus de dégâts. Ce système qui apporte un petit côté stratégique en mode difficile, se révèle vite répétitif en mode normal lorsque l’on comprend que viser la tête est le moyen le plus efficace de venir à bout des ennemis. Il y aurait encore tant à dire sur le système de Karma (résumant bonnes et mauvaises actions et influant sur les relations avec les PNJ), sur les choix cornéliens qui en découlent, sur le piratage d’ordinateurs, sur la gestion de l’irradiation et bien d’autres points caractérisant la série…. Mais honnêtement, inutile de vous spoiler le jeu, tant il est agréable de tester les options possible, et d’en subir bien souvent les résultats à ses propres dépends…

    Au final, même si Fallout 3 est très (trop ?) proche d’un Oblivion, et même si son passage sur next-gen lui a fait perdre son côté subversif des précédents épisodes, il n’en reste pas moins un jeu de haut vol. Sans rien apporter de neuf aux RPG, son ambiance “post-apo/art déco” rafraichissante, la qualité de ses quêtes et sa durée de vie suffisent à lui faire mériter une belle place dans votre ludothèque.

    Le verdict ?

    musthave

    Les +

  • La phase de tutorial et création du personnage
  • L’univers et l’ambiance, originaux et rafraichissants
  • La flopée de quêtes secondaires…intéressantes qui plus est !
  • Les –

  • La plupart des défauts techniques d’Oblivion
  • Les combats un peu trop faciles
  • L’absence de l’humour noir et caustique caractérisant la série
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