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Test : Colin McRae : Dirt 2

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Loin du simple jeu de rally et encore plus loin de l’épisode fondateur de la série, Colin McRae : Dirt 2 continue tranquillement sa diversification amorcée…

Loin du simple jeu de rally et encore plus loin de l’épisode fondateur de la série, Colin McRae : Dirt 2 continue tranquillement sa diversification amorcée avec Dirt premier du nom. Du coup, ce n’est plus vraiment à un best-of du championnant du monde des rallyes auquel on a à faire, mais bel et bien à un jeu de course piochant à droite à gauche. Mais toujours dans l’excès. Ce qui n’est pas pour nous déplaire…

test_dirt_2_3

Indéniablement, Colin McRae : Dirt 2 sonnera tout d’abord comme une sorte de dernier hommage à Colin McRae, disparu tragiquement en septembre 2007. Parce que l’homme avait plus ou moins aidé à la confection de certains titres de la série, et qu’il a certainement aidé à la porter au niveau qu’elle a finalement atteint. Et puis, Dirt est arrivé. Moins conventionnel, il avait commencé à s’échapper de la simple catégorie rally pour aller batifoler avec les off-road, WRC et j’en passe. Et tout naturellement, ce nouveau volet suit le chemin tracé par son aîné. Un second volet d’ailleurs volontairement Américanisé, mettant l’accent sur les Dave Mirra ou Ken Block, et non plus sur les “stars” du rallye dans sa version dite “classique”. Du coup, le soft prend un aspect plus undergound et bien moins pinalleur question gameplay. Finies les courses où la moindre sortie de piste vous renvoyait dans les bas fonds du classement, cette fois, on a droit à une prise en main encore une fois très rapide, louchant vraiment vers l’arcade, tout en offrant son lot de subtilités à maîtriser. Résultat : on se retrouve avec un joli dosage accessibilité/complexité qui fait mouche au final.

A côté de ça, le jeu offre toujours un mode Carrière bien fourni, permettant de vadrouiller aux 4 coins du monde, et de se frotter pêle-mêle a des rallyes classiques, des rallyes à 8, des courses où humer et 4×4 se tirent la bourre, des éliminations directes, et j’en passe. Bref, sur ce point, le jeu propose à boire et à manger. De plus, la progression est plutôt bien gérée, puisque vous devrez amasser de l’expérience pour espérer voir s’ouvrir de nouveaux défis à vous. Pour se faire, 2 solutions : arriver premier, et effectuer des défis ponctuels définis en début de course. Original. Et justement, parlons-en des courses. Variées, elles offrent des tracés souvent sinueux, peut-être un peu trop conventionnels par moments, mais dans l’ensemble efficaces. Seul regret : le jeu n’est toujours pas sensible aux changements de météo. Dommage quand on sait que Colin McRae premier du nom offrait la possibilité d’aller se frotter aux tracés sous des torrents de flotte…

Questions dégâts maintenant, il faut bien avouer que graphiquement, le résultat impressionne. Malheureusement, même avec une caisse en miettes, il sera toujours possible de rouler sans que le pilotage en soit trop affecté. Et en même temps, les dégâts, vous allez pouvoir les éviter au maximum, puisque tout comme dans Race Driver : GRID, il est possible de passer par le replay pour revenir quelques secondes en arrière, et ainsi redémarrer l’action avant de s’être planté dans un mur ou fait une chute dans un ravin. Attention toutefois, le nombre de “secondes chances” est limité. Enfin, on soulignera les efforts des développeurs pour proposer un mode online digne de ce nom, largement au dessus de l’offre de Dirt premier du nom. Et en même temps, c’était pas bien difficile de faire mieux…

Colin McRae n’est plus, mais la série de Codemasters portant son nom continue d’exister. Et accessoirement, de brille, ne serait-ce que grâce à sa grande diversité et à son gameplay à la accessible et pointu. En bref, les fanas de courses pêchues y trouveront certainement leur compte avec ce second volet encore plus efficace que son prédécesseur.

Le verdict ?


Que signifie cette pastille ?

Les +
Une claque visuelle
Dégâts travaillés
Durée de vie impressionnante
Les épreuves, très variées

Les –
Trop de temps de chargement
Et la météo ?

Loin du simple jeu de rally et encore plus loin de l’épisode fondateur de la série, Colin McRae : Dirt 2 continue tranquillement sa diversification amorcée avec Dirt premier du nom. Du coup, ce n’est plus vraiment à un best-of du championnant du monde des rallyes auquel on a à faire, mais bel et bien à un jeu de course piochant à droite à gauche. Mais toujours dans l’excès. Ce qui n’est pas pour nous déplaire…

test_dirt_2_3

Indéniablement, Colin McRae : Dirt 2 sonnera tout d’abord comme une sorte de dernier hommage à Colin McRae, disparu tragiquement en septembre 2007. Parce que l’homme avait plus ou moins aidé à la confection de certains titres de la série, et qu’il a certainement aidé à la porter au niveau qu’elle a finalement atteint. Et puis, Dirt est arrivé. Moins conventionnel, il avait commencé à s’échapper de la simple catégorie rally pour aller batifoler avec les off-road, WRC et j’en passe. Et tout naturellement, ce nouveau volet suit le chemin tracé par son aîné. Un second volet d’ailleurs volontairement Américanisé, mettant l’accent sur les Dave Mirra ou Ken Block, et non plus sur les “stars” du rallye dans sa version dite “classique”. Du coup, le soft prend un aspect plus undergound et bien moins pinalleur question gameplay. Finies les courses où la moindre sortie de piste vous renvoyait dans les bas fonds du classement, cette fois, on a droit à une prise en main encore une fois très rapide, louchant vraiment vers l’arcade, tout en offrant son lot de subtilités à maîtriser. Résultat : on se retrouve avec un joli dosage accessibilité/complexité qui fait mouche au final.

A côté de ça, le jeu offre toujours un mode Carrière bien fourni, permettant de vadrouiller aux 4 coins du monde, et de se frotter pêle-mêle a des rallyes classiques, des rallyes à 8, des courses où humer et 4×4 se tirent la bourre, des éliminations directes, et j’en passe. Bref, sur ce point, le jeu propose à boire et à manger. De plus, la progression est plutôt bien gérée, puisque vous devrez amasser de l’expérience pour espérer voir s’ouvrir de nouveaux défis à vous. Pour se faire, 2 solutions : arriver premier, et effectuer des défis ponctuels définis en début de course. Original. Et justement, parlons-en des courses. Variées, elles offrent des tracés souvent sinueux, peut-être un peu trop conventionnels par moments, mais dans l’ensemble efficaces. Seul regret : le jeu n’est toujours pas sensible aux changements de météo. Dommage quand on sait que Colin McRae premier du nom offrait la possibilité d’aller se frotter aux tracés sous des torrents de flotte…

Questions dégâts maintenant, il faut bien avouer que graphiquement, le résultat impressionne. Malheureusement, même avec une caisse en miettes, il sera toujours possible de rouler sans que le pilotage en soit trop affecté. Et en même temps, les dégâts, vous allez pouvoir les éviter au maximum, puisque tout comme dans Race Driver : GRID, il est possible de passer par le replay pour revenir quelques secondes en arrière, et ainsi redémarrer l’action avant de s’être planté dans un mur ou fait une chute dans un ravin. Attention toutefois, le nombre de “secondes chances” est limité. Enfin, on soulignera les efforts des développeurs pour proposer un mode online digne de ce nom, largement au dessus de l’offre de Dirt premier du nom. Et en même temps, c’était pas bien difficile de faire mieux…

Colin McRae n’est plus, mais la série de Codemasters portant son nom continue d’exister. Et accessoirement, de brille, ne serait-ce que grâce à sa grande diversité et à son gameplay à la accessible et pointu. En bref, les fanas de courses pêchues y trouveront certainement leur compte avec ce second volet encore plus efficace que son prédécesseur.

Le verdict ?


Que signifie cette pastille ?

Les +
Une claque visuelle
Dégâts travaillés
Durée de vie impressionnante
Les épreuves, très variées

Les –
Trop de temps de chargement
Et la météo ?

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