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Test : Vanquish

8

Après nous avoir coupé le souffle il y a quelques temps avec MadWorld, puis plus récemment avec Bayonetta, les petits gars de chez PlatinumGames (oui, tout…

Après nous avoir coupé le souffle il y a quelques temps avec MadWorld, puis plus récemment avec Bayonetta, les petits gars de chez PlatinumGames (oui, tout attaché) reviennent sur le devant de la scène avec une nouvelle production cette fois plus “classique” dans son approche : Vanquish, sorte de TPS futuriste qu’on aurait presque l’impression d’avoir croisé 1000 fois. L’impression, seulement…

vanquish-playstation-3-ps3-017

Pourtant, on aurait presque envie de rire en découvrant le scénario du jeu : OMG, les Américains se font attaquer par les Russes, le tout dans un futur plus ou moins proche où l’armée classique à été remplacée par des gus dotés d’armures surpuissantes et de robots tueurs qui feraient flipper n’importe quel fan de science-fiction. Oui, mais non, car c’était sans voir que le soft a été chaperonné par Shinji Mikami, le créateur de la série Resident Evil. Et lorsqu’il s’agit de donner un coup de jeune aux styles “dépassés”, limite kitschs, notre homme maîtrise plutôt bien la situation. Ainsi, dès les premières minutes de jeu, et après être passé par un tutorial déjà annonciateur de bonnes surprises, on se retrouve directement sur le champ de bataille, à manier un personne équipé d’une armure haut de gamme, jouissant de déplacement on ne peut plus fluides traduisant une prise en main quasi immédiate. Excellent point, le jeu se manie au doigt et à l’œil, et shooter les ennemis à des points précis est un jeu d’enfants. Ajoutez à cela la possibilité justement de tirer en utilisant un arsenal varié mettant aussi bien en avant l’artillerie lourde qu’on prendra un malin plaisir à utiliser au corps-à-corps, que les fusils sniper ou les fusils au chargeur certes conséquent mais à la puissance de feu ridicule. Sachez en plus qu’il est d’ailleurs possible d’upgrader vos armes et d’en changer durant les batailles le plus simplement du monde, grâce à votre armure visiblement extensible puisque capable d’embarquer par moins de 4 armes (dont des grenades). Vous avez l’image en tête ? Bien, imaginez maintenant les possibilités de gameplay offertes… En plus de ça, les développeurs ont, comme dans Bayonetta intégré un mode de visée automatique (pour les débutants), et notre héros dispose d’une capacité à ralentir le temps pour mieux canarder les ennemis le temps de quelques secondes (capacité soumise au remplissage d’une jauge…). C’est qu’ils auraient presque pensé à tout (ça recycle, certes, mais c’est tellement bien mené et plus évolué que les originaux plagiés que…)

Presque pensé à tout donc ? Quasiment. Car comme nous l’avions déjà évoqué il y a un petit moment, la durée de vie du soft n’est pour ainsi dire pas franchement en phase avec ce qu’est en mesure de proposer la concurrence. Comptez ainsi entre 6 et 7 heures pour en voir le bout, et oubliez le multijoueur : les développeurs ont complètement fait l’impasse sur le sujet. C’est court, mais en contre-partie, c’est bon, et sans vous spoiler absolument, il est quasiment certain que vous en aurez pour votre argent, dans le sens où les niveaux du jeu s’enchaînent sans laisse poindre la moindre once de monotonie. C’est simple, le genre du TPS a rarement aussi été varié, et on passe des classiques phases de « je me couvre, je shoot, je change de planque » à des boss fights durant de longues minutes (même s’il est vrai qu’on retrouve plusieurs fois les mêmes boss au long du jeu) au phases déjà plus exiguës, limite stressantes, où vous devrez sans cesse bouger de votre place afin de ne pas vous écrouler sous les tirs ennemis. Et puis, on peut dire que PlatinumGames ne s’est pas franchement laissé aller question qualité graphique, puisque le jeu, en plus de chatouiller la rétine, laisse transpirer une physique remarquable qui permet des animations très, très, réussies.

Sans surprise, Vanquish arrive à offrir un nouveau visage au genre du TPS, grâce à ses mécanismes de jeu rapides qui en déboussoleront plus d’un, c’est sur. Sans laisser transparaître de temps mort, la nouvelle production de PlatinumGames déçoit simplement par sa durée de vie un peu courte. Mais la notion de challenge est belle et bien présente, de même que le replay-value. Difficile de s’imaginer le ranger après avoir vu les crédits de fin. C’est qu’il serait idiot de refuser une petite dose de fun supplémentaire…

Le verdict ?


Que signifie cette pastille ?

Les +
Gameplay précis et nerveux
Visuellement très réussi
Des boss fights impressionnants
Une variété de chaque instant

Les –
Durée de vie un peu décevante
Pas de multi
Un scénario cliché…

Après nous avoir coupé le souffle il y a quelques temps avec MadWorld, puis plus récemment avec Bayonetta, les petits gars de chez PlatinumGames (oui, tout attaché) reviennent sur le devant de la scène avec une nouvelle production cette fois plus “classique” dans son approche : Vanquish, sorte de TPS futuriste qu’on aurait presque l’impression d’avoir croisé 1000 fois. L’impression, seulement…

vanquish-playstation-3-ps3-017

Pourtant, on aurait presque envie de rire en découvrant le scénario du jeu : OMG, les Américains se font attaquer par les Russes, le tout dans un futur plus ou moins proche où l’armée classique à été remplacée par des gus dotés d’armures surpuissantes et de robots tueurs qui feraient flipper n’importe quel fan de science-fiction. Oui, mais non, car c’était sans voir que le soft a été chaperonné par Shinji Mikami, le créateur de la série Resident Evil. Et lorsqu’il s’agit de donner un coup de jeune aux styles “dépassés”, limite kitschs, notre homme maîtrise plutôt bien la situation. Ainsi, dès les premières minutes de jeu, et après être passé par un tutorial déjà annonciateur de bonnes surprises, on se retrouve directement sur le champ de bataille, à manier un personne équipé d’une armure haut de gamme, jouissant de déplacement on ne peut plus fluides traduisant une prise en main quasi immédiate. Excellent point, le jeu se manie au doigt et à l’œil, et shooter les ennemis à des points précis est un jeu d’enfants. Ajoutez à cela la possibilité justement de tirer en utilisant un arsenal varié mettant aussi bien en avant l’artillerie lourde qu’on prendra un malin plaisir à utiliser au corps-à-corps, que les fusils sniper ou les fusils au chargeur certes conséquent mais à la puissance de feu ridicule. Sachez en plus qu’il est d’ailleurs possible d’upgrader vos armes et d’en changer durant les batailles le plus simplement du monde, grâce à votre armure visiblement extensible puisque capable d’embarquer par moins de 4 armes (dont des grenades). Vous avez l’image en tête ? Bien, imaginez maintenant les possibilités de gameplay offertes… En plus de ça, les développeurs ont, comme dans Bayonetta intégré un mode de visée automatique (pour les débutants), et notre héros dispose d’une capacité à ralentir le temps pour mieux canarder les ennemis le temps de quelques secondes (capacité soumise au remplissage d’une jauge…). C’est qu’ils auraient presque pensé à tout (ça recycle, certes, mais c’est tellement bien mené et plus évolué que les originaux plagiés que…)

Presque pensé à tout donc ? Quasiment. Car comme nous l’avions déjà évoqué il y a un petit moment, la durée de vie du soft n’est pour ainsi dire pas franchement en phase avec ce qu’est en mesure de proposer la concurrence. Comptez ainsi entre 6 et 7 heures pour en voir le bout, et oubliez le multijoueur : les développeurs ont complètement fait l’impasse sur le sujet. C’est court, mais en contre-partie, c’est bon, et sans vous spoiler absolument, il est quasiment certain que vous en aurez pour votre argent, dans le sens où les niveaux du jeu s’enchaînent sans laisse poindre la moindre once de monotonie. C’est simple, le genre du TPS a rarement aussi été varié, et on passe des classiques phases de « je me couvre, je shoot, je change de planque » à des boss fights durant de longues minutes (même s’il est vrai qu’on retrouve plusieurs fois les mêmes boss au long du jeu) au phases déjà plus exiguës, limite stressantes, où vous devrez sans cesse bouger de votre place afin de ne pas vous écrouler sous les tirs ennemis. Et puis, on peut dire que PlatinumGames ne s’est pas franchement laissé aller question qualité graphique, puisque le jeu, en plus de chatouiller la rétine, laisse transpirer une physique remarquable qui permet des animations très, très, réussies.

Sans surprise, Vanquish arrive à offrir un nouveau visage au genre du TPS, grâce à ses mécanismes de jeu rapides qui en déboussoleront plus d’un, c’est sur. Sans laisser transparaître de temps mort, la nouvelle production de PlatinumGames déçoit simplement par sa durée de vie un peu courte. Mais la notion de challenge est belle et bien présente, de même que le replay-value. Difficile de s’imaginer le ranger après avoir vu les crédits de fin. C’est qu’il serait idiot de refuser une petite dose de fun supplémentaire…

Le verdict ?


Que signifie cette pastille ?

Les +
Gameplay précis et nerveux
Visuellement très réussi
Des boss fights impressionnants
Une variété de chaque instant

Les –
Durée de vie un peu décevante
Pas de multi
Un scénario cliché…

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