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Test : FIFA 12

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Il est là : bombant fièrement le torse, FIFA 12 semble à la fois prêt à déployer ses nouveautés, et à conserver sa couronne de king du…

Il est là : bombant fièrement le torse, FIFA 12 semble à la fois prêt à déployer ses nouveautés, et à conserver sa couronne de king du foot virtuel, glanée en 2008. Déjà. Et il semble que le jour où il devra la cèder n’est pas encore prêt d’arriver….



A peine nos premiers pas réalisés sur PES 2012 que le constat semblait d’ores et déjà sauter aux yeux : cette année encore sera placée sous le signe de FIFA 12 (du moins, pour les amoureux du ballon rond). Là où le soft de Konami tente de se refaire une santé et de s’offrir de nouvelles bases solides, celui d’EA Sports avance à pas de géants, avec l’assurance d’un roi. La preuve : pour son cru 2012, FIFA s’est payé le luxe de s’offrir un tout nouveau système de défense, qui vous obligera à la jouer encore un peu plus fine qu’auparavant. Ainsi, les duels entre attaquants et défenseurs ne se limiteront plus à de simples joutes se concluant par un dribble, un tacle ou une prise de balle à la régulière (en maintenant la touche de pression, comme on aime à la nommer). Non, les développeurs ont désormais mis en place un système qui va par exemple vous permettre d’empêcher l’avancée du porteur du ballon en vous plaçant tel un mur en face de lui, ou de lui chiper la balle en pressant la touche X (carré pour les joueurs PS3). Autant le dire, les changements mis en place n’auront aucun mal à mettre à terre l’assurance que vous aurez accumulée au gré de vos parties disputées au sein des FIFA précédents. De là à affirmer qu’il vous faudra vous adapter une nouvelle fois aux caprices de l’équipe en charge de développer le jeu… (tout en ayant soin de modifier vous même une pléthore de paramètres rattachés directement au gameplay, en trifouillant les menus) Pour autant, difficile de s’en plaindre : ce changement, porté par un moteur de collisions bien plus probant, bien plus réaliste, ne fait en fait que renforcer l’immersion une fois pad en main. Les trous dans les défenses risquent d’être légions lors de vos premières touches de balle !

Pourtant, une fois maîtrisé, le système à lui seul arrive à offrir des matchs plus tempérés, vous obligeant à ruser, à faire circuler la balle, et d’une manière plus générale à maîtriser tous les rouages du soft pour être en mesure de nettoyer les lucarnes ! Sans compter que cette fois, l’I.A est bien plus maline et réactive (exception faite des arbitre, de notre avis encore trop coulants, mais c’est un tout autre débat). En terme de contenu pur maintenant, sachez que les modes Carrière, Be A Pro, FIFA Ultimate Team et j’en passe, répondent à l’appel. Dommage, le premier traîne encore un sacré manque de réalisme, et il ne sera pas rare, pour les amoureux de la Ligue 1 par exemple (mais c’est un exemple pris parmi tant d’autres !), de constater de nombreuses aberrations en terme de scores, de tableau de classement, voir de tableau des buteurs, une fois arrivé à la mi-saison. Et puis, impossible de ne pas pester contre cette interface certes revue, mais toujours aussi archaïque dans sa construction. Parfois lente, parfois pénible, elle aurait sans doute mériter un autre traitement. A croire que ce n’est pas là la priorité des développeurs de colmater les “failles” annexes pénalisant mine de rien sa production. Rassurez-vous : ces écueils se voient rapidement rattrapés par la puissance même des affrontements à 11 contre 11, chaque joueur étant campé par un joueur humain, ou encore par le suscité mode Be A Pro, vous permettant de bâtir une légende que vous n’hésiterez pas à exhiber en ligne. Et puis, pour traiter encore un peu du jeu en ligne, sachez que cette année, on dispose de nombreux filtres de recherche, permettant de trouver in-fine des gamers arborant le même style de jeu que nous.

Sans conteste, FIFA 12 se place cette année comme le mètre-étalon du genre. Avec son gameplay affuté et remettant en question les écueils de FIFA 11 (qu’on avait sans doute pas complètement saisis avant de tester cette nouvelle mouture!), son moteur de collisions incomparable et son contenu exhaustif, il devrait sans mal aucun charmer n’importe quel amoureux du ballon rond. A se demander comment FIFA 13 pourra réussir à péreniser un tel élan de progression l’an prochain…

Le verdict ?


Que signifie cette pastille ?

Les +
Moteur de collisions au top
Les pôles attaque/défense équilibrés au possible
Un jeu en ligne solide et robuste

Les –
Une interface qu’on aurait aimé plus fluide

Il est là : bombant fièrement le torse, FIFA 12 semble à la fois prêt à déployer ses nouveautés, et à conserver sa couronne de king du foot virtuel, glanée en 2008. Déjà. Et il semble que le jour où il devra la cèder n’est pas encore prêt d’arriver….



A peine nos premiers pas réalisés sur PES 2012 que le constat semblait d’ores et déjà sauter aux yeux : cette année encore sera placée sous le signe de FIFA 12 (du moins, pour les amoureux du ballon rond). Là où le soft de Konami tente de se refaire une santé et de s’offrir de nouvelles bases solides, celui d’EA Sports avance à pas de géants, avec l’assurance d’un roi. La preuve : pour son cru 2012, FIFA s’est payé le luxe de s’offrir un tout nouveau système de défense, qui vous obligera à la jouer encore un peu plus fine qu’auparavant. Ainsi, les duels entre attaquants et défenseurs ne se limiteront plus à de simples joutes se concluant par un dribble, un tacle ou une prise de balle à la régulière (en maintenant la touche de pression, comme on aime à la nommer). Non, les développeurs ont désormais mis en place un système qui va par exemple vous permettre d’empêcher l’avancée du porteur du ballon en vous plaçant tel un mur en face de lui, ou de lui chiper la balle en pressant la touche X (carré pour les joueurs PS3). Autant le dire, les changements mis en place n’auront aucun mal à mettre à terre l’assurance que vous aurez accumulée au gré de vos parties disputées au sein des FIFA précédents. De là à affirmer qu’il vous faudra vous adapter une nouvelle fois aux caprices de l’équipe en charge de développer le jeu… (tout en ayant soin de modifier vous même une pléthore de paramètres rattachés directement au gameplay, en trifouillant les menus) Pour autant, difficile de s’en plaindre : ce changement, porté par un moteur de collisions bien plus probant, bien plus réaliste, ne fait en fait que renforcer l’immersion une fois pad en main. Les trous dans les défenses risquent d’être légions lors de vos premières touches de balle !

Pourtant, une fois maîtrisé, le système à lui seul arrive à offrir des matchs plus tempérés, vous obligeant à ruser, à faire circuler la balle, et d’une manière plus générale à maîtriser tous les rouages du soft pour être en mesure de nettoyer les lucarnes ! Sans compter que cette fois, l’I.A est bien plus maline et réactive (exception faite des arbitre, de notre avis encore trop coulants, mais c’est un tout autre débat). En terme de contenu pur maintenant, sachez que les modes Carrière, Be A Pro, FIFA Ultimate Team et j’en passe, répondent à l’appel. Dommage, le premier traîne encore un sacré manque de réalisme, et il ne sera pas rare, pour les amoureux de la Ligue 1 par exemple (mais c’est un exemple pris parmi tant d’autres !), de constater de nombreuses aberrations en terme de scores, de tableau de classement, voir de tableau des buteurs, une fois arrivé à la mi-saison. Et puis, impossible de ne pas pester contre cette interface certes revue, mais toujours aussi archaïque dans sa construction. Parfois lente, parfois pénible, elle aurait sans doute mériter un autre traitement. A croire que ce n’est pas là la priorité des développeurs de colmater les “failles” annexes pénalisant mine de rien sa production. Rassurez-vous : ces écueils se voient rapidement rattrapés par la puissance même des affrontements à 11 contre 11, chaque joueur étant campé par un joueur humain, ou encore par le suscité mode Be A Pro, vous permettant de bâtir une légende que vous n’hésiterez pas à exhiber en ligne. Et puis, pour traiter encore un peu du jeu en ligne, sachez que cette année, on dispose de nombreux filtres de recherche, permettant de trouver in-fine des gamers arborant le même style de jeu que nous.

Sans conteste, FIFA 12 se place cette année comme le mètre-étalon du genre. Avec son gameplay affuté et remettant en question les écueils de FIFA 11 (qu’on avait sans doute pas complètement saisis avant de tester cette nouvelle mouture!), son moteur de collisions incomparable et son contenu exhaustif, il devrait sans mal aucun charmer n’importe quel amoureux du ballon rond. A se demander comment FIFA 13 pourra réussir à péreniser un tel élan de progression l’an prochain…

Le verdict ?


Que signifie cette pastille ?

Les +
Moteur de collisions au top
Les pôles attaque/défense équilibrés au possible
Un jeu en ligne solide et robuste

Les –
Une interface qu’on aurait aimé plus fluide

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