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Test : Guardian Heroes

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15 ans, c’est long dans le domaine vidéo-ludique. Alors quand Treasure annnonce qu’il va porter Guardian Heroes sur Xbox Live Arcade, on est curieux de voir….

15 ans, c’est long dans le domaine vidéo-ludique. Alors quand Treasure annnonce qu’il va porter Guardian Heroes sur Xbox Live Arcade, on est curieux de voir. C’était sans compter sur le talent d’un studio qui porte bien son nom. Après un portage réussi de Radiant Silvergun, Treasure persiste et signe avec Guardian Heroes et il nous livre une adaptation aux petits oignons, mijotée avec quelques nouveautés. Chef, la recette !


Only the best

Déjà à l’époque, Guardian Heroes avait donné le ton dès sa sortie, c’était le meilleur beat’em all de la génération 32-bit, sans débat possible. Une profondeur de gameplay digne d’un jeu de combat Capcom ou SNK (des vrais combos, des coups spéciaux et même des cancels pour les initiés), des déplacements sur plusieurs plans et des éléments de RPG avec un système de leveling. Le solo proposait un système de choix avec un paquet de zones à visiter (un vrai jeu dont vous êtes le héros), un déroulement de l’histoire en fonction de vos choix, plusieurs fins différentes et 5 personnages jouables. Enfin un mode multi jusqu’à 6 joueurs avec tous les personnages du jeu à débloquer (sbires, héros, bosses et même les villageois si ça vous chante) et même une co-op pour le mode Story, histoire de passer quelques soirées entre potes. Bon, ne vous attendez pas non plus à un synopsis d’une originalité folle. Après tout, c’est une fois de plus des chevaliers, des mages, des épées magiques, des despotes tyranniques et des méchants qui tirent les ficelles dans l’ombre. En revanche, il est très intéressant de voir comment le récit évolue au long du jeu, grâce à des choix effectués par le joueur “fuyons dans la forêt” ou “attaquons le château de front”, je schématise, mais l’idée est là. Il en résulte un récit un peu décousu mais attachant, une espèce de patchwork incroyablement fun à 100 à l’heure : on va passer d’une caverne à une ville ou attaquer un boss pour finalement s’allier avec lui. On a toujours envie de savoir ce qui se passerait si on sélectionnait un autre choix à la fin du chapitre. Du bon n’importe quoi et une excellente idée pour donner envie de recommencer le jeu.

Guardian Heroes, c’est donc du n’importe quoi où il est parfois difficile de distinguer son perso dans la masse, où l’on peut mourir sans pouvoir rien faire car on se fait enchaîner entre 2 squelettes (ce n’est pas sale), mais c’est aussi un bordel jouissif où l’on lance une série de boules de feu pour voir une dizaine d’ennemi en flammes voltiger dans toutes les directions pendant que ça explose de partout. Le jeu pourra s’avérer frustrant, ça oui, Les habitués des gameplay pour assisté risquent fort de lâcher l’affaire dès le début, mais pour tous les courageux, le challenge et le fun en valent la chandelle. Tentez le mode arcade, histoire d’avoir un avant goût.

A l’épreuve du temps

Pour se recentrer sur le portage en lui même, Treasure a mis les petits plats dans les grands. Le jeu a été adapté au 16/9ème, les sprites filtrés et agrandis de façon propre, avec un crayonné sur les ombres qui rajoute un cachet supplémentaire. Petit bémol, les textures des décors qui accusent un âge plus que vénérable, on aurait bien aimé un petit effort de ce côté. pour les fans de pixels, les graphismes d’origine sont présents, mais impossible cependant de revenir en 4/3 comme à l’époque. Le gameplay se voit de son côté gratifié d’un mode remix en plus de l’original, qui modifie les contrôles pour rajouter un dash aérien, une esquive et un nouveau bouton d’attaque, des changements qui permettent au jeu de gagner en nervosité et en maniabilité, il est d’ailleurs bon de noter qu’on se rapproche de Bleach DS (des jeux Treasure tiens, coincidence ? je ne pense pas).

Enfin, pour couronner le tout, le online a été soigné et propose un paquet d’options : mode histoire en co-op, versus jusqu’à 12 en équipes de 4 et une tripotée de réglages : limite de level, désactivation de coups spéciaux, taux de récupération de mana, Il est tout à fait possible de paramétrer chaque personnage indépendamment, et même d’interdire un boss ou un sbire un peu trop puissant.

Bref, vous l’aurez compris, Guardian Heroes a très bien vieilli en 15 ans, si vous aimez le genre, si vous voulez du challenge, Treasure vous offre un portage généreux, complet, et retravaillé dans le fond et dans la forme, avec tout ce qu’il faut pour ne pas avoir à rougir malgré son grand âge. On apprécie l’initiative d’oser retoucher le gameplay, c’est téméraire, et c’est réussi. Pour 800 MS Points, on aurait tort de se priver de ce qu’on peut considérer comme une oeuvre véritable de la culture vidéo-ludique, sorti à une époque lointaine où Sega faisait encore des consoles.

Le verdict ?


Que signifie cette pastille ?

15 ans, c’est long dans le domaine vidéo-ludique. Alors quand Treasure annnonce qu’il va porter Guardian Heroes sur Xbox Live Arcade, on est curieux de voir. C’était sans compter sur le talent d’un studio qui porte bien son nom. Après un portage réussi de Radiant Silvergun, Treasure persiste et signe avec Guardian Heroes et il nous livre une adaptation aux petits oignons, mijotée avec quelques nouveautés. Chef, la recette !


Only the best

Déjà à l’époque, Guardian Heroes avait donné le ton dès sa sortie, c’était le meilleur beat’em all de la génération 32-bit, sans débat possible. Une profondeur de gameplay digne d’un jeu de combat Capcom ou SNK (des vrais combos, des coups spéciaux et même des cancels pour les initiés), des déplacements sur plusieurs plans et des éléments de RPG avec un système de leveling. Le solo proposait un système de choix avec un paquet de zones à visiter (un vrai jeu dont vous êtes le héros), un déroulement de l’histoire en fonction de vos choix, plusieurs fins différentes et 5 personnages jouables. Enfin un mode multi jusqu’à 6 joueurs avec tous les personnages du jeu à débloquer (sbires, héros, bosses et même les villageois si ça vous chante) et même une co-op pour le mode Story, histoire de passer quelques soirées entre potes. Bon, ne vous attendez pas non plus à un synopsis d’une originalité folle. Après tout, c’est une fois de plus des chevaliers, des mages, des épées magiques, des despotes tyranniques et des méchants qui tirent les ficelles dans l’ombre. En revanche, il est très intéressant de voir comment le récit évolue au long du jeu, grâce à des choix effectués par le joueur “fuyons dans la forêt” ou “attaquons le château de front”, je schématise, mais l’idée est là. Il en résulte un récit un peu décousu mais attachant, une espèce de patchwork incroyablement fun à 100 à l’heure : on va passer d’une caverne à une ville ou attaquer un boss pour finalement s’allier avec lui. On a toujours envie de savoir ce qui se passerait si on sélectionnait un autre choix à la fin du chapitre. Du bon n’importe quoi et une excellente idée pour donner envie de recommencer le jeu.

Guardian Heroes, c’est donc du n’importe quoi où il est parfois difficile de distinguer son perso dans la masse, où l’on peut mourir sans pouvoir rien faire car on se fait enchaîner entre 2 squelettes (ce n’est pas sale), mais c’est aussi un bordel jouissif où l’on lance une série de boules de feu pour voir une dizaine d’ennemi en flammes voltiger dans toutes les directions pendant que ça explose de partout. Le jeu pourra s’avérer frustrant, ça oui, Les habitués des gameplay pour assisté risquent fort de lâcher l’affaire dès le début, mais pour tous les courageux, le challenge et le fun en valent la chandelle. Tentez le mode arcade, histoire d’avoir un avant goût.

A l’épreuve du temps

Pour se recentrer sur le portage en lui même, Treasure a mis les petits plats dans les grands. Le jeu a été adapté au 16/9ème, les sprites filtrés et agrandis de façon propre, avec un crayonné sur les ombres qui rajoute un cachet supplémentaire. Petit bémol, les textures des décors qui accusent un âge plus que vénérable, on aurait bien aimé un petit effort de ce côté. pour les fans de pixels, les graphismes d’origine sont présents, mais impossible cependant de revenir en 4/3 comme à l’époque. Le gameplay se voit de son côté gratifié d’un mode remix en plus de l’original, qui modifie les contrôles pour rajouter un dash aérien, une esquive et un nouveau bouton d’attaque, des changements qui permettent au jeu de gagner en nervosité et en maniabilité, il est d’ailleurs bon de noter qu’on se rapproche de Bleach DS (des jeux Treasure tiens, coincidence ? je ne pense pas).

Enfin, pour couronner le tout, le online a été soigné et propose un paquet d’options : mode histoire en co-op, versus jusqu’à 12 en équipes de 4 et une tripotée de réglages : limite de level, désactivation de coups spéciaux, taux de récupération de mana, Il est tout à fait possible de paramétrer chaque personnage indépendamment, et même d’interdire un boss ou un sbire un peu trop puissant.

Bref, vous l’aurez compris, Guardian Heroes a très bien vieilli en 15 ans, si vous aimez le genre, si vous voulez du challenge, Treasure vous offre un portage généreux, complet, et retravaillé dans le fond et dans la forme, avec tout ce qu’il faut pour ne pas avoir à rougir malgré son grand âge. On apprécie l’initiative d’oser retoucher le gameplay, c’est téméraire, et c’est réussi. Pour 800 MS Points, on aurait tort de se priver de ce qu’on peut considérer comme une oeuvre véritable de la culture vidéo-ludique, sorti à une époque lointaine où Sega faisait encore des consoles.

Le verdict ?


Que signifie cette pastille ?

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