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Test : Halo Combat Evolved Anniversary

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10 ans… 10 ans de Xbox, et du coup, 10 ans de Halo également. Comme un clin d’œil au passé, et un entrainement pour l’avenir, Microsoft…

10 ans… 10 ans de Xbox, et du coup, 10 ans de Halo également. Comme un clin d’œil au passé, et un entrainement pour l’avenir, Microsoft profite de la nouvelle équipe en charge de la franchise Halo pour célébrer un anniversaire, non seulement celui d’une série qui a explosé des records, mais aussi l’entrée de la marque dans l’univers des consoles. Alors est-ce une bonne célébration ?


Begin The Fight

Je ne pense pas faire un impair en affirmant que le premier véritable FPS multi-joueurs sur console est, et restera, Halo. Même si la Nintendo 64 avait apporté son lot de nouveautés avec Goldeneye, le titre n’avait certes pas atteint les chiffres fous de la franchise de Bungie. Comble de l’ironie, le jeu qui a lancé la Xbox première du nom aurait dû naitre au départ sur Mac mais elle est maintenant définitivement associée aux consoles Microsoft. Du coup, quoi de mieux que Halo pour célébrer les dix ans de Microsoft sur le marché des consoles. 343 Industries, qui porte désormais la franchise (et travaille en ce moment même sur le premier épisode d’une nouvelle trilogie suivant les aventures du Master Chief) s’est retrouvé chargé de réaliser le remake HD du titre phare de la Xbox. Halo Combat Evolved Anniversary n’est pas un reboot de la saga, mais juste un hommage au travail de Bungie, adapté à la puissance de la Xbox 360. Le moteur utilisé n’est donc (bizarrement) pas celui de Halo Reach mais celui de Timeshift (Le Saber3D de Saber Interactive). Le résultat est probant, même s’il est assez loin d’un moteur plus “moderne” comme celui utilisé dans un Crysis 2 ou un Battlefield 3 par exemple. 343 Industries a fait un travail artistique impressionnant, aidé en cela par les équipes de Bungie. Pour ceux qui ne connaîtraient pas le scénario de ce premier opus, un petit rappel s’impose. Le jeu suit les aventures du “Master Chief”, un cyborg, dernier de son espèce qui se doit de défendre l’humanité de la destruction face aux “Covenants”, une alliance de plusieurs races extra-terrestres bien décidées à rayer l’humanité de la carte stellaire. Notre héros se retrouve projeté sur le “Halo”, une sorte de station spatiale ayant la forme d’un anneau, afin de protéger une IA (sexye qui plus est), nommée Cortana, et les données qu’elle possède. Le héros découvrira en partie le pourquoi des “Halos”, tout en comprenant un peu plus ce que Cortana détient comme informations. Si le titre a grandement été amélioré visuellement, il reprend parfaitement le reste du jeu original sans aucune évolution. On retrouve donc la construction de niveau si spéciale de Halo, et si dix ans après, certains passages tiennent bien la route, le reste est bien trop linéaire pour notre époque. L’IA reste relativement solide, même si elle est parfois trop bourrine, et d’autres fois, un peu trop bête. Le level design est parfois difficile à suivre, surtout vers le milieu du jeu mais, malgré tout, le titre reste intéressant à jouer, en grande partie pour le scénario et la mise en scène.

Être un héros, c

This is the way the world ends

Toutefois, ce remake gagne quelques options supplémentaires, venues tout droit d’autres épisodes de la franchise. Par exemple, vous pourrez trouver, perdus parmi d’autres éléments des niveaux, des “skulls”, apparus avec Halo 2, qui permettent de modifier massivement (et parfois d’une manière assez comique) le jeu. En plus de cela, on note le support de la reconnaissance vocale du Kinect, qui permet par exemple de lancer une grenade à la voix. Vous pourrez aussi l’utiliser pour recharger votre arme, et lancer une analyse sur certains éléments du monde, qui permettront de remplir une encyclopédie de l’univers de Halo. En définitive, ces quelques ajouts ne sont pas d’une très grande utilité mais apportent un petit plus bien agréable. Avec un gameplay et un arsenal équilibré, le titre reste un modèle du genre. Pour les fans de la franchise, retrouver le Master Chief, que l’on n’avait pas vu depuis Halo 3, est un véritable plaisir. La campagne peut être jouée en coopératif sur le Xbox Live, mais également en local avec deux consoles en réseau. Le jeu ne peut évidemment se comparer avec les ténors du genre en ce moment, mais reste de très bonne facture pour un “remake” HD. La possibilité offerte de pouvoir passer d’un moteur 3D à l’autre permet de juger de l’avancée tant artistique que technologique qui a eu lieu en 10 ans. Il y a un petit temps d’attente lors de ce switch, mais rien de très violent.

Retour sur le Halo unique...

In multiplayer we trust

Là où ce remake s’éloigne de l’hommage pur et dur, c’est dans sa partie multiplayer. Au lieu de porter le moteur du premier opus, et d’utiliser les maps de l’époque, le titre utilise directement le moteur de Halo Reach qui a déjà fait ses preuves. On reprend donc ici les maps de Halo, on ajoute celle de Reach, et on obtient du coup la meilleure offre multijoueur du genre depuis un bon moment. Évidemment, les puristes diront que ce n’est pas un remake, même pas un hommage, vu que le gameplay est clairement celui du dernier opus. Néanmoins, pour le multi, c’est logique, et ce choix l’est donc tout autant. On est donc face à un best-of des multis des jeux Halo et ce n’est clairement pas pour nous déplaire. Pour autant, cela ne justifie pas forcément de payer une nouvelle fois pour un jeu vieux de 10 ans. 343 Industries et Microsoft l’ont bien compris. Du coup, si vous ne voulez pas vous retaper le solo, vous pouvez très bien vous contenter du map pack Halo Anniversary disponible pour Halo Reach.

L’offre de Microsoft est solide pour ceux qui n’auraient pas eu le plaisir de jouer au premier opus. Ceux-là regretteront certainement que le deuxième épisode ne soit pas également intégré dans cette édition. Pour les autres, le jeu complet n’a que peu d’intérêt, le map pack sera largement suffisant pour augmenter la durée de vie de Halo Reach. Malgré tout, ce remake HD reste un modèle du genre.

Le verdict ?


Que signifie cette pastille ?

10 ans… 10 ans de Xbox, et du coup, 10 ans de Halo également. Comme un clin d’œil au passé, et un entrainement pour l’avenir, Microsoft profite de la nouvelle équipe en charge de la franchise Halo pour célébrer un anniversaire, non seulement celui d’une série qui a explosé des records, mais aussi l’entrée de la marque dans l’univers des consoles. Alors est-ce une bonne célébration ?


Begin The Fight

Je ne pense pas faire un impair en affirmant que le premier véritable FPS multi-joueurs sur console est, et restera, Halo. Même si la Nintendo 64 avait apporté son lot de nouveautés avec Goldeneye, le titre n’avait certes pas atteint les chiffres fous de la franchise de Bungie. Comble de l’ironie, le jeu qui a lancé la Xbox première du nom aurait dû naitre au départ sur Mac mais elle est maintenant définitivement associée aux consoles Microsoft. Du coup, quoi de mieux que Halo pour célébrer les dix ans de Microsoft sur le marché des consoles. 343 Industries, qui porte désormais la franchise (et travaille en ce moment même sur le premier épisode d’une nouvelle trilogie suivant les aventures du Master Chief) s’est retrouvé chargé de réaliser le remake HD du titre phare de la Xbox. Halo Combat Evolved Anniversary n’est pas un reboot de la saga, mais juste un hommage au travail de Bungie, adapté à la puissance de la Xbox 360. Le moteur utilisé n’est donc (bizarrement) pas celui de Halo Reach mais celui de Timeshift (Le Saber3D de Saber Interactive). Le résultat est probant, même s’il est assez loin d’un moteur plus “moderne” comme celui utilisé dans un Crysis 2 ou un Battlefield 3 par exemple. 343 Industries a fait un travail artistique impressionnant, aidé en cela par les équipes de Bungie. Pour ceux qui ne connaîtraient pas le scénario de ce premier opus, un petit rappel s’impose. Le jeu suit les aventures du “Master Chief”, un cyborg, dernier de son espèce qui se doit de défendre l’humanité de la destruction face aux “Covenants”, une alliance de plusieurs races extra-terrestres bien décidées à rayer l’humanité de la carte stellaire. Notre héros se retrouve projeté sur le “Halo”, une sorte de station spatiale ayant la forme d’un anneau, afin de protéger une IA (sexye qui plus est), nommée Cortana, et les données qu’elle possède. Le héros découvrira en partie le pourquoi des “Halos”, tout en comprenant un peu plus ce que Cortana détient comme informations. Si le titre a grandement été amélioré visuellement, il reprend parfaitement le reste du jeu original sans aucune évolution. On retrouve donc la construction de niveau si spéciale de Halo, et si dix ans après, certains passages tiennent bien la route, le reste est bien trop linéaire pour notre époque. L’IA reste relativement solide, même si elle est parfois trop bourrine, et d’autres fois, un peu trop bête. Le level design est parfois difficile à suivre, surtout vers le milieu du jeu mais, malgré tout, le titre reste intéressant à jouer, en grande partie pour le scénario et la mise en scène.

Être un héros, c

This is the way the world ends

Toutefois, ce remake gagne quelques options supplémentaires, venues tout droit d’autres épisodes de la franchise. Par exemple, vous pourrez trouver, perdus parmi d’autres éléments des niveaux, des “skulls”, apparus avec Halo 2, qui permettent de modifier massivement (et parfois d’une manière assez comique) le jeu. En plus de cela, on note le support de la reconnaissance vocale du Kinect, qui permet par exemple de lancer une grenade à la voix. Vous pourrez aussi l’utiliser pour recharger votre arme, et lancer une analyse sur certains éléments du monde, qui permettront de remplir une encyclopédie de l’univers de Halo. En définitive, ces quelques ajouts ne sont pas d’une très grande utilité mais apportent un petit plus bien agréable. Avec un gameplay et un arsenal équilibré, le titre reste un modèle du genre. Pour les fans de la franchise, retrouver le Master Chief, que l’on n’avait pas vu depuis Halo 3, est un véritable plaisir. La campagne peut être jouée en coopératif sur le Xbox Live, mais également en local avec deux consoles en réseau. Le jeu ne peut évidemment se comparer avec les ténors du genre en ce moment, mais reste de très bonne facture pour un “remake” HD. La possibilité offerte de pouvoir passer d’un moteur 3D à l’autre permet de juger de l’avancée tant artistique que technologique qui a eu lieu en 10 ans. Il y a un petit temps d’attente lors de ce switch, mais rien de très violent.

Retour sur le Halo unique...

In multiplayer we trust

Là où ce remake s’éloigne de l’hommage pur et dur, c’est dans sa partie multiplayer. Au lieu de porter le moteur du premier opus, et d’utiliser les maps de l’époque, le titre utilise directement le moteur de Halo Reach qui a déjà fait ses preuves. On reprend donc ici les maps de Halo, on ajoute celle de Reach, et on obtient du coup la meilleure offre multijoueur du genre depuis un bon moment. Évidemment, les puristes diront que ce n’est pas un remake, même pas un hommage, vu que le gameplay est clairement celui du dernier opus. Néanmoins, pour le multi, c’est logique, et ce choix l’est donc tout autant. On est donc face à un best-of des multis des jeux Halo et ce n’est clairement pas pour nous déplaire. Pour autant, cela ne justifie pas forcément de payer une nouvelle fois pour un jeu vieux de 10 ans. 343 Industries et Microsoft l’ont bien compris. Du coup, si vous ne voulez pas vous retaper le solo, vous pouvez très bien vous contenter du map pack Halo Anniversary disponible pour Halo Reach.

L’offre de Microsoft est solide pour ceux qui n’auraient pas eu le plaisir de jouer au premier opus. Ceux-là regretteront certainement que le deuxième épisode ne soit pas également intégré dans cette édition. Pour les autres, le jeu complet n’a que peu d’intérêt, le map pack sera largement suffisant pour augmenter la durée de vie de Halo Reach. Malgré tout, ce remake HD reste un modèle du genre.

Le verdict ?


Que signifie cette pastille ?

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