Passer au contenu

PS Vita : quels jeux acheter le 22 février ?

13

Alors voilà, ça y est : vous avez pris votre courage à 2 mains, et vous êtes rendu chez votre revendeur préféré pour mettre au chaud…

Alors voilà, ça y est : vous avez pris votre courage à 2 mains, et vous êtes rendu chez votre revendeur préféré pour mettre au chaud une PS Vita (au hasard, à la Fnac, puisque l’enseigne affiche une offre de pré-réservation de la console plutôt alléchante). Prévue pour débarquer le 22 février prochain, elle déboulera accompagnée d’une pléthore de jeux. Certains qu’il ne faudra pas rater, d’autres clairement dispensables. Le Journal du Gamer vous aide à trier le bon grain de l’ivraie.


Les indispensables

Pour le moment, très peu de jeux PS Vita peuvent se vanter de figurer dans la liste des indispensables. Pour tout vous dire, on aurait envie de n’en recenser que deux, voir trois, grand maximum, et encore. Dommage, la bécane n’est pas arrivée avec LE jeu qui aurait mis tout le monde d’accord. Un jeu d’un acabit tel qui lui aurait permis de s’écouler à des millions d’exemplaires en un rien de temps, nous confrontant au sold-out inévitable. Les rois de l’inflation s’en mordent d’ailleurs les doigts. Mais là n’est pas le propos, voici la liste des softs classés Must Have sur PS Vita, à l’heure où j’écris ces lignes.

* Uncharted Golden Abyss : Notre test du jeu, en ligne depuis quelques heures, vous explique en long en large et en travers POURQUOI il faut faire de Uncharted Golden Abyss votre chouchou du moment sur PS Vita. Et ce même si ses développeurs nous ont fait l’affront de nous priver de mode multijoueur digne de ce nom. On leur pardonne, avec un chouilla de rancoeur quand même…

* Ultimate Marvel vs. Capcom 3 : Mettre le jeu de baston de Capcom d’entrée dans les indispensables de la PS Vita ? Certains vont me dire : MER IL ET FOU. Je leurs répondrait que pour l’occasion, la firme japonaise a su porter de manière parfaite son blockbuster déjà disponible depuis quelques temps sur le duo PS3/Xbox 360, en lui conférant une prise en main quasi-immédiate, un contenu largement suffisant pour étancher sans problème aucun la soif des plus exigeants, sans pour autant se planter sur la question de l’animation, fluide comme jamais. Du beau travail, qui mérite de se voir immortalisé au sein de votre ludothèque.

* WipEout 2048 : Sans doute un peu trop court sur la question du solo, WipEout 2048 se rattrape largement grâce à l’aura qu’il dégage. Avec son gameplay toujours aussi probant (mais légèrement simplifié pour l’occasion), sa bande-son de haute volée et sa partie online touffue puisque soumise à un principe de niveau rudement bien élaboré, il saura sans aucun doute vous tenir en haleine un bon bout de temps.

Les “pourquoi pas”

La tentation d’en faire trop lors de la sortie d’une nouvelle bécane est grande. Et ce, aussi bien du côté du constructeur que du joueur. Le premier poussera ses ouailles à sortir le plus rapidement des softs pour son nouveau produit. Le second, curieux, pourra craquer pour un peu plus de jeux que prévu, et exploser son budget en un rien de temps. L’appel de la nouveauté est fourbe. Qu’importe, tant que ces jeux valent le coup d’oeil. C’est d’ailleurs pourquoi ils figurent dans ce paragraphe.

* Everybody’s Golf : Si on aurait aimé coller ce Everybody’s Golf dans la case des indispensables, il en ressort qu’il s’est malheureusement fait avoir à son propre jeu, en voulant stagner sur ses bases (pourtant solides s’il en est). Si son mode Carrière est plutôt complet, et s’il offre un sacré challenge, et ce même aux gamers ayant écumé les précédents opus de la série, rien n’y fait : il ne jouit pas de cette flamme qui lui aurait immédiatement donné accès au podium des meilleurs jeux PS Vita. Reste qu’il ne trahit en rien sa qualité habituelle, et que son mode de jeu en ligne devrait en plus lui conférer un supplément de durée de vie non négligeable.

* Rayman Origins : Copié/collé des versions PlayStation 3 et Xbox 360 du jeu sorties en fin d’année dernière, Rayman Origins est sur PS Vita la preuve que l’écran OLED de cette dernière est capable de petits miracles. C’est bien simple : rarement un jeu de plates-formes 2D sur portables n’aura été aussi probant sur le plan graphique. Pour ne rien gâcher, le jeu est en lui même une sacré réussite ayant déjà fait ses preuves, ramenant d’ailleurs le genre du jeu de plate-forme 2D sur le devant de la scène. Si vous ne y avez encore jamais goûté, ce sera le moment ou jamais. Sinon, effectivement, son intérêt saura rapidement se limiter…

* Lumines Electronic Symphony : On reviendra rapidement sur ce Lumines Electronic Symphony, que nous avons déjà pu tester quelques temps (mais pas assez longtemps, de notre avis…), et qui prouve que le génie de Tetsuya Mizuguchi est intact, malgré les années qui passent. Q Entertainment, le studio à l’origine de ce nouvel opus, n’a pourtant pas souhaité réinventer la roue, et s’est cantonné à reprendre les éléments qui ont fait de Lumines un monument du jeu de réflexion,en lui ajoutant entre autre un mode multijoueur bien senti. Basique, mais terriblement efficace, comme l’est un Tetris, en somme.

* F1 2011 : On aurait envie de penser que la F1 n’avait jamais été aussi belle sur consoles portable depuis qu’elle avait été portée sur la PS Vita. Et bien non : si F1 2011 est plutôt joli, il ne perce pas le plafond, et ne remplit pas le rôle de vitrine technologie, comme on pouvait l’espérer. S’appuyant sur les bases solides posées par ses homologues PS3 et Xbox 360, le F1 2011 de Codemasters devrait tout de même réussir à s’attirer sans trop de mal les faveurs des amoureux de bolides. Son contenu pléthorique ne devrait d’ailleurs pas le trahir.

* FIFA Football : EA Sports, ou l’art de ne prendre aucun risque. Le studio s’est ainsi limité à porter sur PS Vita le monstre FIFA 12, en le renommant en FIFA Football, et en lui offrant une nouvelle compatibilité tactile. Vous allez ainsi pouvoir jouer au soft en tirant parti de l’écran tactile de la PS Vita, mais aussi de son pavé tactile arrière. Pas de quoi révolutionner le genre, ni passionner les fans de la saga. Ces derniers se réjouiront par contre du online intégé à cette mouture. Même s’ils devraient pester contre le gameplay quelque peu retouché, et particulièment au niveau de la gestion de la défense, ayant désormais le cul entre 2 chaises. Désolé, nous ne sommes toujours pas autorisés à vous en dire plus.

Les “à la limite”

Hardcore gamer insatiable, vous ne pouvez vous empêcher de sauter sur tous les jeux potables (et portables) que vous trouverez. A la limite, pourquoi ne pas porter votre attention sur la petite sélection qui suit ? Attention, il ne faudra pas venir vous plaindre si vous vous rendez compte après quelques heures de jeu du peu d’intérêt de votre investissement. A vos risques et périls.

* MotorStorm RC : A défaut d’avoir encore pu toucher MotorStorm RC, nous seront prudents en le glissant dans la catégorie des jeux qu’il ne faudrait pas oublier, mais qu’il serait trop imprudent de qualifier de petite bombe en devenir. Plus proche d’un Micro Machines que d’un MotorStorm en bonne et due forme, il subjugue autant qu’il inquiète. Evolution Studios a voulu faire prendre à sa licence un virage à 180°. Espérons pour eux que la prise de risque leur sera bénéfique. Car sinon…

* Ninja Gaiden Sigma Plus : A défaut d’être original, Ninja Gaiden Sigma Plus devrait être efficace. Adapté d’un épisode sorti dans un premier temps sur Xbox, puis sur PlayStation 3, il arrive désormais sur la PS Vita, accompagné par quelques nouveautés sensées l’aider à justifier son prix (45€ environ, ça fait un peu cherros pour un soft qu’on imagine déjà rentabilisé x fois). Il sera par exemple possible de passer en vue à la 3ème personne pour déchiqueter ses ennemis, de même qu’on pourra balancer des coups spéciaux en tirant parti du pavé tactile arrière de la PS Vita. Un peu maigre pour rassasier les amateurs du style de Ryu Hayabusa, vous en conviendrez.

* ModNation Racers : Road Trip : Et si la montagne avait accouché d’une souris ? Et si ModNation Racers : Road Trip n’avait pas “fait le taf” ? Et s’il n’était finalement pas ce portage espéré de la version PS3 sublimée par une ribambelle de nouveautés ? Si cette mouture PS Vita devrait une fois encore tirer sa force de sa communauté, qui ne manquera pas de lui conférer une pléthore de créations originales (circuits, bolides, etc.), on s’attendait sans doute à un peu plus de folie de la part de SCE Studios San Diego. Et puis, mine de rien, les heures de la série ModNation Racers sont peut-être comptées. L’ombre de LittleBigPlanet Karting rôde déjà !

* Touch My Katamari : Fidèle à elle-même, la licence Katamari de Namco Bandai Games s’invite au sein d’un nouveau volet PS Vita tirant parti du pavé tactile arrière habillant la console. Ca semble frais, pas forcément original, mais pourtant assez efficace pour combler les amateurs. Pourtant : le principe proposé ici est toujours le même : au contrôle d’un petit personnage original, il vous faudra faire en sortir de ramasser tout ce qui croisera votre chemin, dans le but d’intégrer le tout dans une boule géante…

* Virtua Tennis 4 : Bête portage de la version PlayStation 3 du jeu sortie il y a quelques mois de cela maintenant, le soft de SEGA ne devrait pas chambouler la donne sur PS Vita. Sachez qu’il lorgne encore méchamment du côté du genre du jeu d’arcade, et qu’il dispose d’un gameplay aux antipodes d’un Top Spin pour ne citer que lui. Pour autant, il risque de demeurer encore un petit moment comme le seul représentant du genre sur la console portable de Sony. A défaut de mieux ?

* Blazblue : Continuum Shift Extend : Les amateurs de baston old-school en 2D n’étant pas plus emballés que ça par l’école Capcom, et par son UMvC 3 (somme toute excellent) trouveront sans doute à boire et à manger du côté de Blazblue : Continuum Shift Extend, une fois n’est pas coutume développé par Arc System Works. Loin d’être inédit (il s’agit d’un portage bête et méchant d’une version arcade), il semble toutefois se limiter sur la question de son online, uniquement accessible via PS3, et traîne des loadings un peu longuets. A part ça, ça roule.

* Army Corps of Hell : Développé par Entersphere et édité par Square Enix, Army Corps of Hell pourrait peut-être créer la surprise chez les gamers. Avec sa recette basée sur un mix tempéré d’action et de stratégie (même s’il semble qu’il devrait plutôt pencher du côté de l’action pure et dure), il dispose d’un avantage non négligeable : il est pour le moment le seul et unique acteur de sa catégorie. A défaut de mieux, certains seraient donc capables de craquer pour le soft. Qui sortira le 22 février, en même temps que la console de jeu.

* Little Deviants : Sorte d’O.V.N.I vidéoludique, Little Deviants vous offrira dans un premier temps la possibilité de faire évoluer des sortes de petites boules sur un plateau de jeu en vous aidant de pavé tactile arrière de la PS Vita. L’idée pourrait sembler sexy, mais dans la pratique, c’est relativement imprécis, et forcément, l’expérience de jeu s’en ressent. C’est d’autant plus dommage qu’on arrive à prendre son pied à force d’abnégation. Mais ce n’est pas tout ce qui vous attend : au total, vous aurez l’occasion de vous frotter à plusieurs défis, constamment basés sur un gameplay tactile, et que vous allez d’ailleurs pouvoir rapidement entrevoir dans le trailer qui suit. Dans la pratique, c’est moyen.

* Dungeon Hunter : Alliance : Directement adapté de son homologue PS3 (accessible via le PS Store uniquement, il a joué la carté du dématérialisé), Dungeon Hunter : Alliance s’offre ici une petite cure de jeunesse, en arborant un gameplay ayant fait le pas du tout tactile. A part ça, il est toujours aussi basique, même s’il réutilise assez adroitement les codes du genre du hack’n slash. Mais investir 40€ dans une telle production, est, vous en conviendrez, un chouilla risqué.

* Dynasty Warriors Next : La saga Dynasty Warriors ne s’arrêtera sans doute jamais. Ainsi, il était impensable qu’elle loupe le coche de la PS Vita. Preuve que Tecmo Koei, son éditeur, a eu le nez creux, l’épisode développé à destination de la portable de Sony s’est déjà écoulé à… Ah, autant pour moi : ce volet ne s’est vendu qu’à 80 000 exemplaires au Japon.Plutôt décevant pour une licence habituée à décrocher le titre de “million seller”. En tout état de cause, Dynasty Warriors Next ne conviendra pas à tous les types de gamers : basique dans son mode de fonctionnement, il reprend le squelette de n’importe épisode de la série sorti ces dernières années. Bourrin à souhait, il lassera sans doute trop rapidement.

* Ridge Racer : En tant que fan de la saga Ridge Racer depuis ses début, j’avoue avoir du mal à confirmer que l’opus dont a hérité la PS Vita est plus que limité. Taxé de jeu en kit du fait de son contenu de base ultra-cheap et de la pléthore de DLC dont il va prochainement hériter, il se paie en plus de luxe de ne pas briller sur le plan graphique. Pour ne rien arranger, son frame-rate n’est pas constant, et tend à vaciller dès lors que l’action à l’écran se fait trop oppressante. N’en jetez plus, c’est une petite déception qui semble nous attendre.

* Shinobido 2 : Revenge of Zen : Désormais spécialisé dans le secteur des jeux mettant en scène des ninjas, Acquire a vraiment du mal a aller de l’avant ces derniers temps. Après un Way of the Samurai 4 pourtant honorable et qui aura su se faire sa place sur PlayStation 3, le studio semble parti pour retomber dans ses travers, en nous offrant un Shinobido 2 : Revenge of Zen trop classique pour véritablement mériter le coup d’oeil. On attendra d’y jouer un peu plus avant de se faire un avis définitif, mais entre nous, ça semble assez mal parti.

* Michael Jackson : The Experience : Adapté de la version iPad du jeu (sic), cette mouture en reprend les principaux pendants. Ainsi, vous ne serez pas étonnés de retrouver un gameplay déjà usité et à 100% basé sur le tactile (vous allez devoir dessiner des formes en rythme sur l’écran de la PS Vita), et des chorégraphies déjà vues/déjà jouées. Loin de révolutionner le genre, il est toutefois livré avec une pléthore de hits toujours aussi entraînants, et qu’on ne se lasse pas d’écouter.

Non, c’est non

Il y a des jeux comme ça qui sentent le développement bâclé, l’envie de faire du cash facilement en surfant sur la vague. Qui sont-ils, d’où viennent-ils, quels sont leurs réseaux ? C’est ce que nous allons tenter de découvrir ici.

* Asphalt Injection : On aura beau ne pas être plus emballés que ça par le Ridge Racer proposé par Namco Bandai Games, nous n’en sommes pas encore au point de vouloir nous infliger l’alternative Asphalt Injection, sorte d’adaptation hasardeuse de l’un des épisodes d’une série sévissant déjà sur les iOS, Android et 3DS. Avec ses graphismes plutôt tendancieux, son gameplay banal à en pleurer et son intérêt somme toute limité, il est de ces softs bâclés, qu’il serait regrettable de devoir installer sur sa console. Allez, NEXT !

* Reality Fighters : Logique implacable : chaque lancement de console est souillé par quelques productions bas de gamme, qu’on préférerait ne jamais avoir rencontré. Essayez de deviner si Reality Fighters est à classer dans cettz catégorie ? Plus sérieusement, ce jeu de baston en 2.5D, capable de modéliser votre frimousse pour la coller sur le corps d’un combattant que vous allez pouvoir customiser selon votre bon vouloir, traîne un gameplay bien trop hasardeux et limité pour convaincre. C’est raté. Le pire dans cette histoire étant le prix de la production : 30€ environ…

🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *