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Ces spin-offs complètement déjantés…qui ont marché

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Les gros éditeurs sont souvent critiqués pour le manque d’innovation et de fraîcheur dans les jeux vidéo. Les joueurs ressentent d’ailleurs de plus en plus l’épuisement…

Les gros éditeurs sont souvent critiqués pour le manque d’innovation et de fraîcheur dans les jeux vidéo. Les joueurs ressentent d’ailleurs de plus en plus l’épuisement des licences, qui n’en finissent plus de connaître des suites. Pourtant, certains projets étranges arrivent à maturation et apportent une once de folie parmi les grand noms de l’industrie.

Far Cry : Blood Dragon a surpris aussi bien la critique que les joueurs.
Far Cry : Blood Dragon a surpris aussi bien la critique que les joueurs.

Quand on parle de projets loufoques, difficile de ne pas évoquer le récent Far Cry : Blood Dragon ! Ubisoft, grisé par le succès de Far Cry 3, légitimement considéré comme un des meilleurs FPS de l’année 2012, aurait pu se cantonner à de simples DLC, et lorsque le studio laisse filtrer des infos sur un stand alone complètement différent de l’ambiance originale, le public a du mal à y croire. Une fois la manette en main, on se dit que les développeurs se sont vraiment laissés aller…pour notre plus grand plaisir.

Avec une volonté délibéré de faire revivre la mauvaise SF des années 80, Ubisoft nous propose d’incarner le sergent Rex Power Colt, un cybercommando ultra patriote, bien décidé à sauver une planète peuplée par de gigantesques dragons fluos. Un pitch qui peut d’abord faire douter de la qualité du soft, mais qui se révèle être une aventure décomplexée et franchement amusante. Les gamers ne s’y sont pas trompés et la plupart d’entre eux ont apprecié ce spin-off complètement halluciné. Une véritable madeleine de Proust pour les trentenaires, recouvert d’une jaquette avec Michael Biehn, le badass attitré des films Terminator et Alien. L’audace a payé.

Red Dead Redemption : Undead Nightmare témoigne d'un vrai travail du studio Rockstar.
Red Dead Redemption: Undead Nightmare témoigne d’un vrai travail du studio Rockstar.

Deux ans auparavant, un autre éditeur bien connu a réussi à surprendre la majorité des gamers. Rockstar est considéré à juste titre comme un des meilleurs studios de développement au monde. Chaque nouvelle franchise annoncée est donc attendue avec impatience. Avec Red Dead Redemption, le studio américain a confirmé son talent avec un jeu mature et réaliste, restituant avec brio la violence du far west. Sept mois après la sortie du jeu, Rockstar annonce lui aussi l’arrivée d’un stand alone un peu spécial : Red Dead Redemption : Undead Nightmare.

Bien que la mode des mort-vivants ait déjà submergé le jeu vidéo, l’éditeur décide de l’appliquer à un titre qui ne s’y prêtait pas forcément. John Marston se réveille alors dans un véritable cauchemar. Sa femme, contaminée par un virus inconnu, s’est transformé en zombie et notre cowboy part à la recherche d’un antidote. Mais les terres qu’il connaissait ont laissé place à un monde surnaturel, peuplé de monstres en tous genres. Si le gameplay ne change pas vraiment de celui du jeu de base, l’expérience est renouvelée de bien belle manière. Le jeu est très bien noté et remportera le prix du meilleur DLC au Spike Video Game Awards. Pour une fois qu’un contenu additionnel vaut vraiment le coup !

Les Lapins Crétins ont presque volé la vedette à Rayman.
Les Lapins Crétins ont presque volé la vedette à Rayman.

Avec le personnage de Rayman, Ubisoft a réussi a créé une icône du jeu vidéo moderne. Dans la tête de beaucoup de joueurs, il était irremplaçable. Pourtant, les Lapins Crétins, ses ennemis dans les derniers jeux, ont pris de plus en plus de place dans le paysage vidéoludique, et lui ont même volé la vedette chez les plus jeunes.

Multipliant les apparitions, dans les jeux mais aussi pour des publicités, ils sont devenus l’un des fer de lance d’Ubisoft. Si bien qu’un titre complet leur est consacré : The Lapins Crétins, La grosse Aventure, un jeu cultivant la stupidité propre aux personnages. Cependant, des fans de Rayman ont demandé le retour du héros original, trouvant la dernière création de Michel Ancel trop enfantine et casual. Trop tard, ils devront cohabiter.

Ces jeux montrent qu’un concept, même farfelu, peut fonctionner s’il est traité avec soin. Si bien que Dean Evans, le directeur créatif de Far Cry : Blood Dragon penserait déjà à une suite, ce qui marquerait le départ d’une nouvelle franchise. Reste à savoir si ce genre d’initiative doit rester exceptionnelle ou être exploitée au maximum par les développeurs.

Que pensez vous de ces exemples ? Quels sont les grands spin-offs qui vous ont marqué?

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