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[D’mon temps…] Le papa d’Atari pense du bien des jeux d’occasion

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Nolan Bushnell, fondateur d’Atari, a une piètre opinion de Microsoft et commente les récentes tribulations de la firme. Nolan Bushnell, c’est un vieux de la vieille…

Nolan Bushnell, fondateur d’Atari, a une piètre opinion de Microsoft et commente les récentes tribulations de la firme.

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Nolan Bushnell, c’est un vieux de la vieille du jeu vidéo, un pionnier même. Le larron a quand même inventé la première borne d’arcade, Pong et a fondé Atari en 1972. Sur un CV, ça fait plutôt bien.

Et bien, Monsieur Bushnell s’intéresse malgré tout à l’industrie du jeu vidéo aujourd’hui, qui ne ressemble plus vraiment à ce qu’il était dans les années 70. Alors, essayez d’imaginer Nolan Bushnell, dans son rocking-chair, le poing levé, expliquant sa vision des choses concernant Microsoft.

Ils ont totalement foiré leur coup ! Quand j’ai entendu certaines de leurs annonces et les analyses qui en ont découlé, j’ai hoché la tête en disant “Mais que diable leur est-il passé par la tête ?”, évidemment que ça allait mal se passer.

La politique du tout dématérialisé qu’a présenté Microsoft n’est pas du goût de ce grand monsieur qui à une vision très proche de celle de Nintendo, pour le coup.

Ils veulent vous vendre Office comme un service. Ils veulent que tout soit dans le Cloud, ils veulent vous louer des trucs. Et quand vous jetez un coup d’oeil aux systèmes qu’ils proposent et à leurs façons de procéder, vous vous rendez compte qu’ils n’aiment vraiment pas l’idée de voir un logiciel comme un objet. Parce qu’avec un objet, il est bien trop facile de se faire arnaquer.

[…]

Ils regardent d’un très mauvais œil le milliard de Chinois à qui ils vendent moins de logiciels qu’aux quelques habitants d’un petit village au Texas.

Pour Nolan Bushnell, le marché de l’occasion est une bonne chose pour l’industrie du jeu vidéo, pour peu que l’on regarde la situation dans son ensemble. Les gens ne peuvent tout simplement pas tous se permettre de dépenser régulièrement le prix d’un jeu neuf, à l’heure actuelle.

Il y a bien plus de personnes qui ne peuvent pas s’acheter de jeu à 50 dollars que de gens qui le peuvent et ça a toujours été comme ça. Si vous ne pouvez pas vous offrir ce jean tout neuf, vous allez à la friperie du coin et vous achetez un vieux jean usé. Il se passe la même chose avec les jeux.

Certaines personnes souhaitent être la première personne de leur quartier à avoir un jeu et en payent le prix fort. Si vous voulez bien attendre un mois ou deux, vous pouvez l’avoir pour la moitié de son prix.

Je pense que l’industrie récupère plus d’argent avec l’occasion si on regarde la situation dans son ensemble. Je pense que les gens dépensent seulement dans ce qu’ils peuvent s’offrir et si vous mettez la barre trop haute pour les gens qui ne sont pas très aisés, ils n’achèteront pas le jeu du tout. 

Je pense que des Patrice Désilets, des Cliff Bleszinski et des Adrian Chmielarz devraient de temps en temps s’arrêter, souffler un peu, prendre un cookie, boire une tisane et écouter leurs aînés.

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