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[C’était en direct de Cologne] Impressions : Dark Souls III, c’est du lourd

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Qu’il semble loin le temps où From Software était ce petit studio japonais qui sortait des jeux moches et rigides, à la difficulté improbable. À grands…

Qu’il semble loin le temps où From Software était ce petit studio japonais qui sortait des jeux moches et rigides, à la difficulté improbable. À grands coups de Darks Souls et Bloodborne, le studio japonais est désormais sous les projecteurs, à tel point que Dark Souls III était clairement l’un des jeux que l’on attendait le plus dans cette gamescom 2015.

Dark Souls 3

Pour le coup, on ne s’est pas moqués de nous : 1 heure de présentation et la possibilité de jouer pendant une demi-heure. 30 minutes passées la rage au ventre, à essayer de ne pas mourir pour la énième fois devant ce chevalier à l’armure beaucoup trop gigantesque pour être honnête. Que l’on se rassure : Dark Souls III semble toujours aussi difficile. À vrai dire, Dark Souls III est un Darks Souls pur jus et ne réinvente pas sa recette. En revanche, on a le droit à un jeu plus beau, plus nerveux, plus glauque… qui a dit “comme Bloodborne” ?

Clairement, on sent que ce dernier est passé par là et déteint largement sur son cousin. Le héros que nous avons pu incarner – un chevalier, épée et bouclier en mains – bougeait en effet assez vite et avait cette capacité à faire des roulades très rapides. Du coup, l’esquive pure devient aussi efficace, voire plus, que le blocage au bouclier. Bien entendu, on suppose qu’un système de classe et de gestion de points de compétences sera présent, ce qui permettra d’orienter le style de son héros. L’aspect RPG du titre ne nous a cependant pas été présenté, et l’inventaire était même totalement absent de la démo.

Dark Souls 3 5

Ce qui est sûr, en revanche, c’est que l’ambiance de Darks Souls III est plus désespérée et mortifère que jamais. Des zombies prient devant la statue d’une déesse, un dragon gigantesque crache toutes les flammes de l’enfer depuis la tour d’un château, un chevalier fantomatique fait office de boss… On retrouve largement les influences gothiques de Bloodborne, mélangées subtilement à la vieille pierre de Demon’s Souls et Dark Souls. Un mix qui marche du tonnerre, même si l’univers nous surprend forcément assez peu. Cela dit, et c’est une habitude chez From Software, on s’attend à des changements radicaux d’ambiance d’un niveau à l’autre.

Côté système de jeu, comme dit plus haut, les nouveautés sont pour le moment relativement rares, en dehors d’une vitesse de déplacement revue à la hausse. Les développeurs ont cependant implanté un système de posture, qui permet de varier son style d’attaque. En fonction de l’arme équipée, vous profitez ainsi de certains coups spéciaux : utiliser un cimeterre dans chaque main permet par exemple de lancer une frappe tournoyante pour blesser plusieurs ennemis à la fois, tandis qu’une grande épée tenue à deux mains est le moyen idéal de projeter son adversaire en l’air. Ce concept de posture est en tout cas très intuitif (il suffit d’appuyer sur une gâchette avec l’arme en main pour passer d’une posture à l’autre) et permet d’apporter une couche supplémentaire d’intérêt à des combats au corps à corps qui étaient déjà palpitants.

Dark Soul 3-2

Après une session de 30 minutes, et sans doute 4 ou 5 décès, il faut bien se rendre à l’évidence : Dark Souls III est une suite logique, qui ne surprendra pas énormément, mais qui profite déjà d’un sex-appeal indéniable. Les quelques ajustements de mécaniques procédés par From Software, la mise à jour technique et le travail sur l’ambiance semblent en tout cas admirables. Si le jeu n’est pas moins difficile que ses prédécesseurs, bien au contraire, il devient plus fluide et intuitif dans sa prise en main. Un point qui pourrait sans doute convaincre les néophytes de s’y mettre. Quant aux autres, on sait très bien qu’ils se jetteront dessus les yeux fermés.

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