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[Impressions] Dans Cuphead, vous ne jouez pas dans un vieux Walt Disney, mais pas loin

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Ceux qui se sont pointés à la Paris Games Week il y a deux semaines auront peut-être eu l’occasion d’y jouer sur le stand Microsoft. Je…

Cupehead

Ceux qui se sont pointés à la Paris Games Week il y a deux semaines auront peut-être eu l’occasion d’y jouer sur le stand Microsoft. Je parle de Cuphead, ce jeu indépendant passé par la case ID@Xbox et qui possède une direction artistique complètement folle. Vous ne savez pas ce que c’est qu’ID@Xbox ? Eh bien, il est encore temps d’aller lire mon papier sur la (future ?) crise des indépendants sur console !

Vous incarnez, seul ou à deux en coopération, un petit personnage à tête de tasse (en même temps, c’est LITTÉRALEMENT ce que veut dire son nom), qui tire des balles avec ses doigts, qui court et qui saute. Bref, c’est un run and gun, mais également un boss rush. En effet, pas de niveaux ni de réelle progression dans Cuphead, uniquement des ennemis de la taille de l’écran.

Il s’agira donc d’esquiver des patterns de balles assez exigeants tout en tirant sur son adversaire. Certains projectiles seront roses et il sera possible de rebondir dessus en appuyant sur la touche de saut au moment de l’impact. Non seulement le personnage ne perdra pas l’un de ses 3 seuls points de vie disponibles pour tout le combat, mais il chargera en plus une barre d’attaque spéciale qu’il sera possible de relâcher à n’importe quel moment. Plus la barre est pleine et plus l’attaque est dévastatrice. Elle permet également au héros de devenir invincible pendant quelques secondes, ce qui peut être pratique quand on voit un impact inéluctable arriver. Il faudra donc utiliser avec sagesse cette barre qui se remplit d’elle-même, en infligeant des dégâts à l’ennemi.

cuphead 2

Toutefois, au-delà du gameplay archi-classique, c’est bien l’aspect graphique qui envoie du lourd dans Cuphead. Dans la tradition des vieux dessins animés américains des années 30, on jurerait que ce qu’on a devant les yeux est animé avec du celluloïd. On a ainsi ce contraste entre des décors très détaillés et des éléments de premier plan plus simple, mais finement animés. Ajoutez à cela des effets vieilles pellicules et vous avez vraiment l’impression de contrôler directement un vieux Walt Disney.

Alors, après, la vraie question est « est-ce que le jeu saura tenir la longueur ? » Car bien que la jouabilité soit irréprochable, on sent déjà au bout de quelques minutes l’ennui poindre. Pour quelqu’un de borné comme moi, recommencer ad nauseam un boss jusqu’à sa mort n’est pas un problème (en vrai, j’adore ça), mais je me dis que le jeu risque d’en laisser plusieurs sur le bord de la route. À essayer plus longuement, donc !

D’ailleurs, pour vous faire une petite idée, je vous invite à regarder ces 10 minutes de gameplay que Polygon a dégoté lors des Day of the Devs de San Francisco.

Cuphead, c’est sur Xbox One et PC. Ça sort l’année prochaine.

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