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Impressions : Guitar Hero World Tour

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L’arrivée de Rock Band ayant déclenché une (petite) révolution, Guitar Hero se retrouvait cette fois acculé le dos au mur, n’ayant que pour seul option que…

L’arrivée de Rock Band ayant déclenché une (petite) révolution, Guitar Hero se retrouvait cette fois acculé le dos au mur, n’ayant que pour seul option que de jouer à armes égales avec son nouveau concurrent… Voilà donc que ce Guitar Hero World Tour, quatrième épisode de la série, accueille lui aussi de nouveaux instruments. C’est avec un plaisir non dissimulé que nous avons pu passer quelques heures à jouer les rock stars dans un loft du 11ème arrondissement. Petit compte rendu du concert improvisé…

Soyons clair, Guitar Hero World Tour ne surprendra personne, et ce malgré l’apparition de 2 nouveaux périphériques (batterie et micro), passage obligatoire pour être en mesure de se mettre au niveau de l’ambitieux Rock Band… Pourtant, la guitare, l’instrument phare de la série, a subi quelques améliorations. Abandonnant la licence Gibson, elle se dote pour l’occasion d’un design proche des Fender. Plus important encore : l’ajout d’un pavé tactile en bas du manche de l’instrument, permettant de jouer sans avoir à appuyer sur le médiator. Et après un certain temps d’adaptation, il permet de se la donner en imitant Satriani ou Hendrix lors de solos endiablés. Sympathique, même si la fonction de cette zone reste très proche de celle offerte par les boutons de solo de Rock Band. Outre cet ajout, le médiator et le vibrato ont été agrandis, permettant de mieux assurer ses notes et effets lorsque ça s’emballe. Enfin, un nouveau bouton associé au StarPower vient faire son apparition près du chevalet.

Inutile de tourner autour du pot : c’est la batterie qui tire cette fois son épingle du jeu, en procurant un plaisir intense dès les premières mesures. Disposant de trois toms, deux cymbales et une pédale en guise de grosse caisse, elle permettra aux batteurs de retrouver leurs marques très rapidement. Impossible de ne pas être bluffé par le soin dont elle a fait l’objet : connexion sans fil, très bon rebond, assez silencieuse (contrairement à celle de Rock Band premier du nom…) et gestion de l’intensité des coups. De quoi se déchainer lors des phases d’improvisation proposées dans de nombreux morceaux, donc. Vous l’aurez compris, cette dernière semble vouloir offrir du plaisir en barre. Mais gare à ne pas abimer la pédale qui semble quelque peu fragile.

Dernier élément testé, et non des moindres : le chant. Si le gameplay associé au micro reste classique et similaire à n’importe quel Singstar (paroles et hauteur du ton de la voix défilant en haut de l’écran), passer aux stades de difficulté supérieurs demandera un gros effort à vos cordes vocales. La diversité des morceaux permet à tout un chacun de trouver la chanson idéale à vociférer sous la douche. Comme avec la batterie, certaines phases vous proposeront de partir en totale improvisation…De gros délires en perspectives. Mais ces charmants accessoires ne seraient rien sans la playslist de 85 morceaux qui satisfera à n’en pas douter les amateurs de guitare : styles de rock variés, difficulté très variable et grands moments de bravoure musicale au programme. Même si l’on trouve des morceaux mythiques (Hotel California, Beat it) dont certains sont même à la limite du kitch, il vous faudra vous coltiner quelques pièces assez fades, sans gros défis, voir carrément d’assez mauvais goût (Tokio Hotel pour ne citer qu’eux…).

Attaqué sur son propre terrain, Guitar Hero World Tour semble avoir le potentiel pour reprendre sa place de numéro un grâce à ses instruments d’excellente facture, ses modes de jeu variés et son outil de création musical visiblement aussi complet que complexe. Cependant, pour faire face à un Rock Band 2 qui semble déjà énorme, Neversoft devra sans doute miser sur un contenu additionnel détonnant… En attendant le test définitif…

L’arrivée de Rock Band ayant déclenché une (petite) révolution, Guitar Hero se retrouvait cette fois acculé le dos au mur, n’ayant que pour seul option que de jouer à armes égales avec son nouveau concurrent… Voilà donc que ce Guitar Hero World Tour, quatrième épisode de la série, accueille lui aussi de nouveaux instruments. C’est avec un plaisir non dissimulé que nous avons pu passer quelques heures à jouer les rock stars dans un loft du 11ème arrondissement. Petit compte rendu du concert improvisé…

Soyons clair, Guitar Hero World Tour ne surprendra personne, et ce malgré l’apparition de 2 nouveaux périphériques (batterie et micro), passage obligatoire pour être en mesure de se mettre au niveau de l’ambitieux Rock Band… Pourtant, la guitare, l’instrument phare de la série, a subi quelques améliorations. Abandonnant la licence Gibson, elle se dote pour l’occasion d’un design proche des Fender. Plus important encore : l’ajout d’un pavé tactile en bas du manche de l’instrument, permettant de jouer sans avoir à appuyer sur le médiator. Et après un certain temps d’adaptation, il permet de se la donner en imitant Satriani ou Hendrix lors de solos endiablés. Sympathique, même si la fonction de cette zone reste très proche de celle offerte par les boutons de solo de Rock Band. Outre cet ajout, le médiator et le vibrato ont été agrandis, permettant de mieux assurer ses notes et effets lorsque ça s’emballe. Enfin, un nouveau bouton associé au StarPower vient faire son apparition près du chevalet.

Inutile de tourner autour du pot : c’est la batterie qui tire cette fois son épingle du jeu, en procurant un plaisir intense dès les premières mesures. Disposant de trois toms, deux cymbales et une pédale en guise de grosse caisse, elle permettra aux batteurs de retrouver leurs marques très rapidement. Impossible de ne pas être bluffé par le soin dont elle a fait l’objet : connexion sans fil, très bon rebond, assez silencieuse (contrairement à celle de Rock Band premier du nom…) et gestion de l’intensité des coups. De quoi se déchainer lors des phases d’improvisation proposées dans de nombreux morceaux, donc. Vous l’aurez compris, cette dernière semble vouloir offrir du plaisir en barre. Mais gare à ne pas abimer la pédale qui semble quelque peu fragile.

Dernier élément testé, et non des moindres : le chant. Si le gameplay associé au micro reste classique et similaire à n’importe quel Singstar (paroles et hauteur du ton de la voix défilant en haut de l’écran), passer aux stades de difficulté supérieurs demandera un gros effort à vos cordes vocales. La diversité des morceaux permet à tout un chacun de trouver la chanson idéale à vociférer sous la douche. Comme avec la batterie, certaines phases vous proposeront de partir en totale improvisation…De gros délires en perspectives. Mais ces charmants accessoires ne seraient rien sans la playslist de 85 morceaux qui satisfera à n’en pas douter les amateurs de guitare : styles de rock variés, difficulté très variable et grands moments de bravoure musicale au programme. Même si l’on trouve des morceaux mythiques (Hotel California, Beat it) dont certains sont même à la limite du kitch, il vous faudra vous coltiner quelques pièces assez fades, sans gros défis, voir carrément d’assez mauvais goût (Tokio Hotel pour ne citer qu’eux…).

Attaqué sur son propre terrain, Guitar Hero World Tour semble avoir le potentiel pour reprendre sa place de numéro un grâce à ses instruments d’excellente facture, ses modes de jeu variés et son outil de création musical visiblement aussi complet que complexe. Cependant, pour faire face à un Rock Band 2 qui semble déjà énorme, Neversoft devra sans doute miser sur un contenu additionnel détonnant… En attendant le test définitif…

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