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Test : Alone in the Dark (Xbox 360)

7

J’adore cette odeur lorsque j’ouvre un nouveau jeu. Vous savez, cette odeur de plastique neuf avec le manuel qui vous attend sagement. Non pas que vous ne le lirez jamais, mais au moins il est là.
NeoAngel me souhaite bon jeu lorsque je lui dis que je me lance dans Alone in the Dark, je réponds « on va essayer » au vu de l’accueil mitigé que lui a réservé internet. Alors, qu’en est-il ?

J’adore cette odeur lorsque j’ouvre un nouveau jeu. Vous savez, cette odeur de plastique neuf avec le manuel qui vous attend sagement. Non pas que vous ne le lirez jamais, mais au moins il est là.

NeoAngel me souhaite bon jeu lorsque je lui dis que je me lance dans Alone in the Dark, je réponds « on va essayer » au vu de l’accueil mitigé que lui a réservé internet. Alors, qu’en est-il ?

Le premier avantage que l’on a dans ce jeu est ce principe de chapitres découpés en séquences : dès que vous êtes bloqués, vous pouvez passer. Pour les curieux : non, on n’a pas de suite accès à la fin du jeu, il faut avoir terminé un certain nombre de séquence auparavant. Elles sont parfois très nombreuses et d’autres fois trop absentes : certains passages auraient mérité d’être mieux découpés car lorsqu’on meurt, on revient à la dernière séquence débutée.

Oui, on meurt assez souvent : faute à une maniabilité et une gestion des caméras très frustrantes. Voir très foireuse dans certaines séquences mais on finit par s’y habituer après avoir pesté une grosse heure.

Relié ou non, j’ai parfois mis du temps, beaucoup de temps, à capter ce qu’il y avait à faire et où aller… Une séquence en est symptomatique au début : l’hôtel s’effondre et avant de réaliser qu’il s’effondre, vous êtes déjà mort. Top cool 🙂

Le feu : allié ou ennemi ?

Côté ambiance, on y est vraiment. Un vrai film de frisson avec du suspense et une musique parfaite, mais les doublages français sont assez vraiment foireux. D’autant plus qu’il est impossible de passer les cinématiques débutant les séquences déjà vues. Par contre, celles des « précédemment dans Alone in the Dark » (ce sont des mini-résumé de ce qu’il s’est passé avant) peuvent être passées, Dieu merci.

En plus d’un mauvais doublage, les dialogues sont vraiment moyens voir niais par moments… A se demander si ce n’est pas de la caricature. « Je ressens ce que tu ressens » et ils s’embrassèrent… C’est beau :’)

Ajoutez à ça un personnage principal assez exaspérant de part son côté héros cynique et blasé de tout ce qu’on lui dit, surtout pour un amnésique… « Je ne sais pas qui je suis et je vais sauver le monde ». Ouaip.

Seul dans le noir :
M’sieur, fait trop noir, j’vois pas où j’suis ni où j’dois aller…

Big coup de gueule du jeu : recommencer 15-25 fois la course en taxi dès le départ… Faut être patient… Et hop, le succès des 10 miles parcourus en voiture débloqués juste avec c’te balade new-yorkaise ! Gros gros problèmes de level design sur ce passage, si on ne passe pas exactement là où y faut on est mort et il faut tout recommencer… Très, très, très frustrant et énervant. Le spectaculaire et le sensationnel du cinéma sont là, mais l’expérience du jeu est ailleurs. Le moindre virage mal pris et l’on se retrouve bloqué et mort. Le moindre bout de bitume effleuré et c’est soit le blocage, soit l’envolée et mort.

Une chose est sûre : tous les passages en voiture sont de très mauvaise facture. Ce sont pas les mecs qui se sont occupés de V-Rally, si ?

Les taxi New-Yorkais sont décidemment mauvais

Certains passages sont heureusement plus sympathiques et vraiment prenant à jouer… Ouf ! Comme toutes les séries, certains épisodes sont moins bien que d’autres… Globalement, le début du jeu est plus foireux, techniquement parlant, que la fin, mais de nombreux passages auraient mérité de biens meilleurs réglages à tous les niveaux pour vraiment avoir une super expérience de jeu.

La fin façon Fort Boyard « on va mettre tout plein de salles avec des pièges »
« Euh René, elles viennent d’où ces salles dans l’histoire ? »

« Quelle histoire ? »

Oui, parce que la fin, mes amis, je ne vais pas vous la dire mais WTF total. Pour l’avoir refaite 2-3 fois, j’ai rien compris à cette fin. M’en-fin… (ahahahah)

Je vais tout de même donner des bons points : cinématiques d’excellentes factures, musique exceptionnelle, gestion/mixage des objets très bien foutus et bien sûr gestion dynamique du feu surprenante.

En conclusion Alone in the Dark reste un bon jeu avec d’excellentes idées de gameplay et de game design, des graphismes bien foutus mais fâcheusement handicapé par des aspects techniques pourtant essentiels : maniabilité et gestion des caméras. On ajoute à cela pleins de petits bugs et d’approximations et vous obtenez un jeu terriblement frustrant qu’on aurait cru bien meilleur. Dommage.

Avis : n’y mettez pas plus de 30-35€

Edward a failli se casser la gueule avec son aventure

J’adore cette odeur lorsque j’ouvre un nouveau jeu. Vous savez, cette odeur de plastique neuf avec le manuel qui vous attend sagement. Non pas que vous ne le lirez jamais, mais au moins il est là.

NeoAngel me souhaite bon jeu lorsque je lui dis que je me lance dans Alone in the Dark, je réponds « on va essayer » au vu de l’accueil mitigé que lui a réservé internet. Alors, qu’en est-il ?

Le premier avantage que l’on a dans ce jeu est ce principe de chapitres découpés en séquences : dès que vous êtes bloqués, vous pouvez passer. Pour les curieux : non, on n’a pas de suite accès à la fin du jeu, il faut avoir terminé un certain nombre de séquence auparavant. Elles sont parfois très nombreuses et d’autres fois trop absentes : certains passages auraient mérité d’être mieux découpés car lorsqu’on meurt, on revient à la dernière séquence débutée.

Oui, on meurt assez souvent : faute à une maniabilité et une gestion des caméras très frustrantes. Voir très foireuse dans certaines séquences mais on finit par s’y habituer après avoir pesté une grosse heure.

Relié ou non, j’ai parfois mis du temps, beaucoup de temps, à capter ce qu’il y avait à faire et où aller… Une séquence en est symptomatique au début : l’hôtel s’effondre et avant de réaliser qu’il s’effondre, vous êtes déjà mort. Top cool 🙂

Le feu : allié ou ennemi ?

Côté ambiance, on y est vraiment. Un vrai film de frisson avec du suspense et une musique parfaite, mais les doublages français sont assez vraiment foireux. D’autant plus qu’il est impossible de passer les cinématiques débutant les séquences déjà vues. Par contre, celles des « précédemment dans Alone in the Dark » (ce sont des mini-résumé de ce qu’il s’est passé avant) peuvent être passées, Dieu merci.

En plus d’un mauvais doublage, les dialogues sont vraiment moyens voir niais par moments… A se demander si ce n’est pas de la caricature. « Je ressens ce que tu ressens » et ils s’embrassèrent… C’est beau :’)

Ajoutez à ça un personnage principal assez exaspérant de part son côté héros cynique et blasé de tout ce qu’on lui dit, surtout pour un amnésique… « Je ne sais pas qui je suis et je vais sauver le monde ». Ouaip.

Seul dans le noir :
M’sieur, fait trop noir, j’vois pas où j’suis ni où j’dois aller…

Big coup de gueule du jeu : recommencer 15-25 fois la course en taxi dès le départ… Faut être patient… Et hop, le succès des 10 miles parcourus en voiture débloqués juste avec c’te balade new-yorkaise ! Gros gros problèmes de level design sur ce passage, si on ne passe pas exactement là où y faut on est mort et il faut tout recommencer… Très, très, très frustrant et énervant. Le spectaculaire et le sensationnel du cinéma sont là, mais l’expérience du jeu est ailleurs. Le moindre virage mal pris et l’on se retrouve bloqué et mort. Le moindre bout de bitume effleuré et c’est soit le blocage, soit l’envolée et mort.

Une chose est sûre : tous les passages en voiture sont de très mauvaise facture. Ce sont pas les mecs qui se sont occupés de V-Rally, si ?

Les taxi New-Yorkais sont décidemment mauvais

Certains passages sont heureusement plus sympathiques et vraiment prenant à jouer… Ouf ! Comme toutes les séries, certains épisodes sont moins bien que d’autres… Globalement, le début du jeu est plus foireux, techniquement parlant, que la fin, mais de nombreux passages auraient mérité de biens meilleurs réglages à tous les niveaux pour vraiment avoir une super expérience de jeu.

La fin façon Fort Boyard « on va mettre tout plein de salles avec des pièges »
« Euh René, elles viennent d’où ces salles dans l’histoire ? »

« Quelle histoire ? »

Oui, parce que la fin, mes amis, je ne vais pas vous la dire mais WTF total. Pour l’avoir refaite 2-3 fois, j’ai rien compris à cette fin. M’en-fin… (ahahahah)

Je vais tout de même donner des bons points : cinématiques d’excellentes factures, musique exceptionnelle, gestion/mixage des objets très bien foutus et bien sûr gestion dynamique du feu surprenante.

En conclusion Alone in the Dark reste un bon jeu avec d’excellentes idées de gameplay et de game design, des graphismes bien foutus mais fâcheusement handicapé par des aspects techniques pourtant essentiels : maniabilité et gestion des caméras. On ajoute à cela pleins de petits bugs et d’approximations et vous obtenez un jeu terriblement frustrant qu’on aurait cru bien meilleur. Dommage.

Avis : n’y mettez pas plus de 30-35€

Edward a failli se casser la gueule avec son aventure

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