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Test flash : Brink

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FPS délibérément orienté multi, Brink a subit un développement fait d’imprévus et de rebondissements, parfois inquiétants. Après avoir accumulé pas mal de retard, il a finalement…

FPS délibérément orienté multi, Brink a subit un développement fait d’imprévus et de rebondissements, parfois inquiétants. Après avoir accumulé pas mal de retard, il a finalement réussi à débarquer sur les 3 principaux supports. A voir s’il n’a pas accusé d’un peu trop de dommages collatéraux…



Brink aura décidément eu beaucoup de mal à arriver jusqu’à nous… Généralement, ce simple fait nous rend suspicieux. Autant être clair de suite, mon a priori de départ n’a été que confirmé au fur et à mesure que le temps pad en main passait. On a affaire ici à un FPS purement multi-joueur, se déroulant dans une ville flottante nommée l’Ark ou le peu d’habitants restant sur place se bat pour préserver son mode de vie. Les résistants d’un côté, essayent de s’évader de cette ville contrôlée d’une main de fer par les protecteurs. Passé le côté plaisant de cet environnement futuriste en partie à l’abandon, ma première interrogation porta rapidement sur l’absence d’un mode solo en bonne et due forme qui aurait pu creuser sur le pitch de départ. Las, ici, c’est le jeu en ligne qui prime. Quoiqu’il en soit, sans absolument vouloir passer du coq à l’âne, on se rend compte que la prise en main est assez rapide. On a affaire ici à un FPS très classique, même si l’ajout de mouvements inspirés du Parkour rend la chose un peu plus dynamique… Enfin, c’est un grand mot : le gameplay lorgne clairement du côté de Team Fortress, mais en donnant toutefois quelque chose de bien moins fun. On retrouve ainsi un système de classe assez classique, avec toutefois une bonne idée… En effet les objectifs à remplir demandent toujours de camper un personnage d’une classe particulière, ce qui permet au moins d’équilibrer les équipes. Les maps, par contre, n’ont pas été très bien conçues, il est souvent (voir généralement) plus simple de défendre que d’attaquer. Ce qui du coup est passablement frustrant.

Et puis, visuellement, il apparaît que le titre n’est pas très flatteur. On a plutôt l’impression d’être devant un jeu de première génération sur Xbox 360. Moi qui ne suit pas particulièrement pointilleux sur l’aspect graphique, je trouve tout de même honteux que les textures “hautes” résolutions aient le culot de se charger à la volée… Oui, je sais bien que c’est souvent le cas, mais généralement cela se déroule généralement sans que l’on s’en aperçoive, et pas à chaque fois qu’on se retourne ! Du coup on se pose la question… Est-ce qu’ils ont passé tant de temps que ça sur leur moteur de jeu ? Certainement pas assez. De plus, les textures ainsi chargées ne sont pas réellement grandioses non plus. Alors évidemment, avec toutes ces casseroles accumulées, Brink n’arrive jamais à vraiment sortir du lot. Reste une impression diffuse que le projet initial de Splash Damage n’a pu être mené à bien. Pire, le jeu pourrait presque ^tre réduit à n’être qu’une pale copie d’un mode multi tiré d’un jeu solo bien plus ambitieux. Peut-être qu’une suite rendra les choses plus cohérentes… Donc non, Brink n’est pas un bon titre qui aurait connu des soucis de développement, c’est plutôt un jeu médiocre, qui essaye de se faire passer pour ce qu’il n’est pas !

PS : Ne vous fiez pas aux captures d’écrans… Surtout pour ce titre !

Le verdict ?


Que signifie cette pastille ?

Les +
Le cadre de jeu
Le Parkour

Les –
Graphiquement indigne
Digne du XBLA

FPS délibérément orienté multi, Brink a subit un développement fait d’imprévus et de rebondissements, parfois inquiétants. Après avoir accumulé pas mal de retard, il a finalement réussi à débarquer sur les 3 principaux supports. A voir s’il n’a pas accusé d’un peu trop de dommages collatéraux…



Brink aura décidément eu beaucoup de mal à arriver jusqu’à nous… Généralement, ce simple fait nous rend suspicieux. Autant être clair de suite, mon a priori de départ n’a été que confirmé au fur et à mesure que le temps pad en main passait. On a affaire ici à un FPS purement multi-joueur, se déroulant dans une ville flottante nommée l’Ark ou le peu d’habitants restant sur place se bat pour préserver son mode de vie. Les résistants d’un côté, essayent de s’évader de cette ville contrôlée d’une main de fer par les protecteurs. Passé le côté plaisant de cet environnement futuriste en partie à l’abandon, ma première interrogation porta rapidement sur l’absence d’un mode solo en bonne et due forme qui aurait pu creuser sur le pitch de départ. Las, ici, c’est le jeu en ligne qui prime. Quoiqu’il en soit, sans absolument vouloir passer du coq à l’âne, on se rend compte que la prise en main est assez rapide. On a affaire ici à un FPS très classique, même si l’ajout de mouvements inspirés du Parkour rend la chose un peu plus dynamique… Enfin, c’est un grand mot : le gameplay lorgne clairement du côté de Team Fortress, mais en donnant toutefois quelque chose de bien moins fun. On retrouve ainsi un système de classe assez classique, avec toutefois une bonne idée… En effet les objectifs à remplir demandent toujours de camper un personnage d’une classe particulière, ce qui permet au moins d’équilibrer les équipes. Les maps, par contre, n’ont pas été très bien conçues, il est souvent (voir généralement) plus simple de défendre que d’attaquer. Ce qui du coup est passablement frustrant.

Et puis, visuellement, il apparaît que le titre n’est pas très flatteur. On a plutôt l’impression d’être devant un jeu de première génération sur Xbox 360. Moi qui ne suit pas particulièrement pointilleux sur l’aspect graphique, je trouve tout de même honteux que les textures “hautes” résolutions aient le culot de se charger à la volée… Oui, je sais bien que c’est souvent le cas, mais généralement cela se déroule généralement sans que l’on s’en aperçoive, et pas à chaque fois qu’on se retourne ! Du coup on se pose la question… Est-ce qu’ils ont passé tant de temps que ça sur leur moteur de jeu ? Certainement pas assez. De plus, les textures ainsi chargées ne sont pas réellement grandioses non plus. Alors évidemment, avec toutes ces casseroles accumulées, Brink n’arrive jamais à vraiment sortir du lot. Reste une impression diffuse que le projet initial de Splash Damage n’a pu être mené à bien. Pire, le jeu pourrait presque ^tre réduit à n’être qu’une pale copie d’un mode multi tiré d’un jeu solo bien plus ambitieux. Peut-être qu’une suite rendra les choses plus cohérentes… Donc non, Brink n’est pas un bon titre qui aurait connu des soucis de développement, c’est plutôt un jeu médiocre, qui essaye de se faire passer pour ce qu’il n’est pas !

PS : Ne vous fiez pas aux captures d’écrans… Surtout pour ce titre !

Le verdict ?


Que signifie cette pastille ?

Les +
Le cadre de jeu
Le Parkour

Les –
Graphiquement indigne
Digne du XBLA

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