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[Test] Saints Row IV Gat out of Hell : L’enfer est pavé de bonnes intentions

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Disponible en stand-alone ou avec l’édition Re-elected de Saints Row IV (7/10 chez nous), Gat out of Hell semble vouloir perpétuer l’aspect burlesque de la série….

Disponible en stand-alone ou avec l’édition Re-elected de Saints Row IV (7/10 chez nous), Gat out of Hell semble vouloir perpétuer l’aspect burlesque de la série. Mission accomplie ?

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Neuf ans après la sortie du premier épisode, la franchise Saints Row a fait du chemin. Alors qu’elle marchait gentiment sur les plates-bandes de GTA, les fans ont pu observer un virage à 360 degrés vers le loufoque le plus complet dès le troisième opus. C’est donc tout naturellement qu’on se demandait où ce nouveau stand-alone allait nous emmener. Si prendre la présidence des États-Unis (et les défendrent contre des Aliens) ne vous avait pas suffi, peut-être qu’une virée en enfer s’impose.

C’est en tout cas ce que propose ce Gat out of Hell, qui nous permet d’incarner Johnny Gat, le bras droit un peu trop nerveux du président. Ce dernier a bien l’intention de dire deux mots au Diable en personne, car celui-ci détient le chef de l’Etat afin de le marier avec sa fille. Vous l’aurez compris, le réalisme prime.

GatMusical-610

Si la réalisation peut encore convenir aux joueurs PS3/ 360 peu exigeants, elle est définitivement en dessous de l’acceptable sur new-gen, même en 1080p et 60 fps. Cela n’a certes jamais été un point fort du titre, mais cela doit devenir un des principaux chantiers de Volition pour la suite de la série. La map n’est ni plus ni moins que la ville de Steelport re-skinnée avec un peu de lave et des démons. Le tout ne pousse effectivement pas à la contemplation. Aliasing et tearing sont au rendez-vous. Bref, l’enfer porte bien son nom.

Mais tous les gamers savent qu’on ne joue pas à Saints Row pour sa plastique… ni même pour son gameplay ! Si l’aspect TPS reste efficace, c’est bien l’humour de la série qui nous pousse à enchainer les objectifs. Et l’enfer réserve quelques rencontres surprenantes, comme ce papa/Diable qui se transforme en baryton, et singe les comédies musicales à l’eau de rose lors de chaque cinématique. On regrette néanmoins le manque d’originalité des missions, qui ressemblent pour la plupart à des quêtes annexes de Saints Row IV. Heureusement, les développeurs de Volition ont pensé à incorporer de nouvelles armes originales, ainsi que la possibilité d’utiliser des ailes d’ange pour voler. Cette dernière feature peut paraitre inutile vu le nombre de pouvoirs à notre disposition (similaires à ceux de Saints Row IV) mais se révèle finalement très agréable.

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On vole ainsi d’un endroit à l’autre de la map en causant une destruction totale. Sans changer la formule, Gat out of Hell permet de profiter de 6 à 7 heures de violence inoffensive et reposante. Il conviendra aux amateurs de la série, même si son prix (20 €) peut paraître un poil trop élevé. La version Re-Elected, qui comprend Saints Row IV, tous ses DLC et Gat out of Hell pour quarante euros, vaut néanmoins le détour. À condition d’adhérer au délire ambiant.

Disponible en stand-alone ou avec l’édition Re-elected de Saints Row IV (7/10 chez nous), Gat out of Hell semble vouloir perpétuer l’aspect burlesque de la série. Mission accomplie ?

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Neuf ans après la sortie du premier épisode, la franchise Saints Row a fait du chemin. Alors qu’elle marchait gentiment sur les plates-bandes de GTA, les fans ont pu observer un virage à 360 degrés vers le loufoque le plus complet dès le troisième opus. C’est donc tout naturellement qu’on se demandait où ce nouveau stand-alone allait nous emmener. Si prendre la présidence des États-Unis (et les défendrent contre des Aliens) ne vous avait pas suffi, peut-être qu’une virée en enfer s’impose.

C’est en tout cas ce que propose ce Gat out of Hell, qui nous permet d’incarner Johnny Gat, le bras droit un peu trop nerveux du président. Ce dernier a bien l’intention de dire deux mots au Diable en personne, car celui-ci détient le chef de l’Etat afin de le marier avec sa fille. Vous l’aurez compris, le réalisme prime.

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Si la réalisation peut encore convenir aux joueurs PS3/ 360 peu exigeants, elle est définitivement en dessous de l’acceptable sur new-gen, même en 1080p et 60 fps. Cela n’a certes jamais été un point fort du titre, mais cela doit devenir un des principaux chantiers de Volition pour la suite de la série. La map n’est ni plus ni moins que la ville de Steelport re-skinnée avec un peu de lave et des démons. Le tout ne pousse effectivement pas à la contemplation. Aliasing et tearing sont au rendez-vous. Bref, l’enfer porte bien son nom.

Mais tous les gamers savent qu’on ne joue pas à Saints Row pour sa plastique… ni même pour son gameplay ! Si l’aspect TPS reste efficace, c’est bien l’humour de la série qui nous pousse à enchainer les objectifs. Et l’enfer réserve quelques rencontres surprenantes, comme ce papa/Diable qui se transforme en baryton, et singe les comédies musicales à l’eau de rose lors de chaque cinématique. On regrette néanmoins le manque d’originalité des missions, qui ressemblent pour la plupart à des quêtes annexes de Saints Row IV. Heureusement, les développeurs de Volition ont pensé à incorporer de nouvelles armes originales, ainsi que la possibilité d’utiliser des ailes d’ange pour voler. Cette dernière feature peut paraitre inutile vu le nombre de pouvoirs à notre disposition (similaires à ceux de Saints Row IV) mais se révèle finalement très agréable.

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On vole ainsi d’un endroit à l’autre de la map en causant une destruction totale. Sans changer la formule, Gat out of Hell permet de profiter de 6 à 7 heures de violence inoffensive et reposante. Il conviendra aux amateurs de la série, même si son prix (20 €) peut paraître un poil trop élevé. La version Re-Elected, qui comprend Saints Row IV, tous ses DLC et Gat out of Hell pour quarante euros, vaut néanmoins le détour. À condition d’adhérer au délire ambiant.

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Défouloir
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