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[Point Darwin] Pourquoi Call of Duty ne peut pas (beaucoup) évoluer ?

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Pour Mark Rubin, producteur de Call of Duty : Ghosts, la marge de manœuvre des développeurs d’un CoD à l’autre est limitée, notamment à cause de…

Pour Mark Rubin, producteur de Call of Duty : Ghosts, la marge de manœuvre des développeurs d’un CoD à l’autre est limitée, notamment à cause de sa présence de plus en plus solide sur la scène électronique.

Call_of_Duty_Ghosts

On a eu un intéressant débat à ce sujet au sein de la rédaction, à midi. Il portait sur l’intérêt (pour le joueur) d’acheter une nouvelle version de FIFA, par exemple, chaque année, sachant que l’expérience est souvent sensiblement la même. On ne va jeter la pierre à personne pour le coup, car on devine aisément la problématique des développeurs et des éditeurs : trouver de nouvelles idées tout en conservant ce qui fait le sel de la série.

Dans une interview donnée à à OXM, Mark Rubin a souligné un autre élément qui explique le peu de changements (en multi, tout du moins) d’un épisode à l’autre : la place du jeu dans l’eSports.

Si cela (Call of Duty) était du football, et que l’an prochain nous décidions qu’une équipe se composerait de 7 joueurs et qu’on pourrait utiliser nos mains, je ne suis pas certain que les joueurs approuveraient. Nous ne pouvons pas toucher aux mécaniques principales du jeu, et les mécaniques principales, elles sont très simples. C’est un jeu en vue à la première personne, dans lequel vous avez une arme dans les mains, et où vous devez tirer sur les autres joueurs.

C’est clair. C’est très clair Mark. Pour autant, le producteur considère que les chantiers sur lesquels on peut travailler sont encore nombreux.

Vous pouvez jouer sur tout ce qui gravite autour de ces règles, comme sur la personnalisation du personnage, ou essayer d’améliorer les déplacements, ou bâtir un univers plus intéressant, imaginer des nouveaux modes de jeu, des cartes dynamiques.

Sur l’idée, on est assez d’accord. Pourquoi toucher à un gameplay qui marche ? On voit bien que les joueurs de Dota 2 ou de League of Legends peuvent enchaîner des milliers de parties sans se lasser. Il s’agit de compenser en développant autour : cartes, personnages, évènements, améliorations, SAV, etc. Mais il y a une différence avec un Call of Duty / FIFA, c’est que dans League of Legends ou Dota 2, le joueur a le choix de ne rien payer.

Les séries annuelles, une gentillette arnaque ? On en parle en commentaires.

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