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Test : Catherine (X360/PS3)

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“Ouh…Vous ne trouvez pas qu’il fait chaud ici ? Non mademoiselle ! Remettez votre t-shirt s’il vous plaît…(Je suis presque marié…)” : cette situation vous parle…

Ouh…Vous ne trouvez pas qu’il fait chaud ici ? Non mademoiselle ! Remettez votre t-shirt s’il vous plaît…(Je suis presque marié…)” : cette situation vous parle ? Parfait. Vous serez apte à comprendre le mal-être de Vincent, protagoniste de l’histoire, qui va durer près d’une semaine. En même temps, qui n’a jamais eu affaire à une très jolie demoiselle qui suscite beaucoup d’envie, alors que son coeur est réservé à une autre ? A mi-chemin entre le puzzle game et le jeu de rôle, Catherine a de quoi rendre fou. Mais le jeu a-t-il su garder une ligne conductrice ou est-il aussi disparate que les pensées de Vincent après un cauchemar ? Pour répondre à cette question, je me suis mise dans la peau de cet homme tourmenté par un choix de plus complexes : rester au côté de Katherine, son actuelle moitié, ou la quitter pour la plantureuse Catherine ?

Ascension onirique

Catherine s’annonce comme un long casse-tête sans fin, autant dans votre vie amoureuse que dans vos cauchemars, qui vous hantent chaque nuit. C’est ainsi que vous découvrez Vincent Brooks, 32 ans, en relation stable avec la ravissante Katherine. L’homme semble fatigué, et vous ne tardez pas à comprendre la cause de ses cernes aussi longue que le film Autant en emporte le vent. Toutes les nuits, Vincent vit le même cauchemar : il doit escalader des tours faites de cubes et doit apprendre à les bouger pour atteindre le sommet. Autour de lui, des moutons doivent en faire de même. Bienvenue dans la dimension puzzle game de Catherine. Pour vous frayer un chemin vers le point culminent de chaque niveau, vous devrez faire appel à vos cellules grises afin de déplacer de manière réfléchie les blocs cubiques. Chaque cauchemar fait l’objet de trois niveaux, dont le dernier contient un immense représentation (pas toujours évidente à saisir) des peurs de Vincent. Si celui-ci prend peur de se marier à Katherine, une version de cette dernière plutôt morbide le pourchassera pendant son ascension. Ainsi, si vous êtes allergiques à ce type de jeu de réflexion, vous devriez passer votre tour. Car ces phases de cauchemars représentent près de cinquante pour cent du jeu. Pour les amateurs du genre, les nuits seront un réel bonheur ! Car on y retrouve un gameplay axé arcade hautement addictif. À chaque cauchemar, une nouvelle difficulté fait son apparition pour faire monter petit à petit la difficulté de manière habile, et donner encore et toujours plus envie de se creuser les méninges pour atteindre le sommet. Vous serez amenés à rencontrer des blocs fragiles, mais aussi des blocs-bombes pourront vous mettre dans de beaux draps. Et si vous ne souhaitez pas les salir, vous aurez intérêt à utiliser des objets qui vous éviteront plusieurs situations embarrassantes. Certains vous permettront, par exemple, d’éliminer les moutons qui tentent de vous faire tomber. Car tout comme vous, ils doivent également escalader les niveaux. Si vous vous en sentez capable, vous pourrez changer la difficulté à votre guise. Si ces phases axées puzzle sont extrêmement bien pensées et ne parviennent pas à nous faire décrocher de la manette, les séquences en journées sont beaucoup plus calmes et permettent de profiter de la richesse du scénario. Car la richesse de Catherine se trouve dans l’alliance des moments arcades, et ceux qui implique le joueur dans l’histoire.

Des puzzles plutôt tordus...

‘Have to break, have to quit Kath’…

La journée, vous pourrez gérer la vie de Vincent. Au bar, vous pourrez le diriger pour réaliser des actions. Comme choisir la boisson alcoolisée qui vous fera plaisir, et découvrir, à la fin de votre verre, une anecdote sur chaque boisson vous permettra de vous cultiver avec humour. Il est également possible de faire une petite partie de Rapunzel sur la borne d’arcade du bar, histoire de vous entraîner à monter avant de vous coucher (et donc de repartir dans les séquences axées puzzle). Le bar est le seul espace où le temps passe en fonction de vos actions. Et vous devrez faire attention à ses aléas s’il y a quelqu’un en particulier à qui vous vouliez parler : cette personne pourrait partir avant que vous n’ayez pu lui adresser la parole. Les moments passés au bar sont comme une bouffée d’air frais au milieu des cinématiques, et des nuits mouvementés. Mais là où elles impliquent réellement le joueur dans l’histoire, c’est grâce au portable de Vincent. Mais avant de vous expliquer son utilité, il faut savoir que pendant les cinématiques, le joueur est souvent amené à s’exprimer, donc à décider. Un jauge apparaît et change en fonction des réponses : elles font varier l’histoire et vous inciteront à recommencer le jeu, rien que pour voir une version différente de celle-ci. Mais pour que vus compreniez le réel intérêt de ce système, laissez-moi vous expliquer la situation embarrassante dans laquelle se trouve notre cher Vincent. Sa petite amie, Katherine, est loin d’être pétillante. Enfin, moins que Catherine, la jeune fille que vous retrouvez dans votre lit un beau matin. Selon elle, vous avez passé une nuit d’enfer, à faire des choses qui pourraient foudroyer une nonne sur place. Mais les choses commencent sérieusement à se corser quand vous vous trouvez face à Katherine, qui semble ne pas apprécier votre étrange comportement. Choisir Katherine ou Catherine ne sera pas de tout repos, d’autant plus que vous n’avez pas l’air d’en avoir au cours de vos nuits. Votre téléphone portable vous permettra de répondre aux textos de ces deux demoiselles qui, décidément, vont finir par vous rendre fou. Vous aurez plusieurs possibilités de phrases-réponses, et elle modifieront également la jauge du scénario. Ainsi le casse-tête continue le jour, sous une forme psychologique. Et qui sait, vos décisions, qui bouleverseront l’histoire, pourraient vous faire douter de vous-même ? Ne vous en faîtes pas, il n’y a aucune gêne à avoir… Je me suis moi-même souvent sentie tiraillée, ce qui était une bonne preuve de l’efficacité du dispositif. Enfin, sachez qu’entre chaque niveau de vos cauchemars, vous serez amenés à répondre à des questions, parfois gênantes, qui feront l’objet de statistiques en fonction de celles des joueurs. Vous pourrez ainsi découvrir que la plupart des joueurs préfèrent “faire confiance” à leur partenaire lorsqu’elle se fait allumer plutôt que de s’expliquer avec le dragueur en question. Il n’y a pas à dire, l’implication du joueur : il n’y a que ça de vrai, et c’est ce qui a de plus amusant !

Après l'effort...

Une brebis égarée

Si nous avons déjà des graphismes encore plus impressionnants sur Playstation 3, Catherine possède un parti-pris graphique épuré grâce à l’utilisation du cell shading qui unifie les cinématiques en animé, et celles en 3D. On retrouve dedans la forte influence japonaise présente dans le jeu qui ne plaira pas à tous les joueurs, mais que j’ai particulièrement apprécié. J’ai eu l’impression de retrouver le côté cartoon bien dosé qu’il y avait dans Jet Set Radio Future. Le travail graphique semble désuet, et surtout en décalage avec son époque. Mais il suffit amplement pour flatter les jolies formes de Catherine. Du côté du son, chaque cauchemar possède un thème qui lui est propre, tout comme son univers : horloger, salle de torture, les artistes ont eu beaucoup d’inspiration pour alimenter le rêves mouvementés. Beaucoup de thématiques sont évoqués à travers des métaphores et le travail artistique s’en fait ressentir. Une fois de plus, il n’est plus commun de retrouver un jeu aussi pointilleux sur ses thématiques, non pas en parler, mais faire ressentir aux joueurs : c’est là où l’on reconnaît un vrai travail d’artiste. Alors que le jeu fait référence aux rêves, il évoque la sincérité, l’amour, aborde la vérité à travers plusieurs aspects, et bien entendu, parle avant-tout de fidélité. En discutant avec les moutons dans vos cauchemars, et avec les piliers du bar de la brebis égarée vous pourrez percevoir des messages qui font références à ces sujets. Mais l’histoire n’est pas seulement tournée comme un panel de thématiques à aborder, car il vous faudra résoudre un mystère étrange qui part d’une rumeur et d’étranges morts soudaines dont vous serez témoins en regardants la télé. Ainsi, Catherine a voulu tisser une histoire à travers des discours qui tournent parfois au thriller, ce qui démontre, une fois de plus, la richesse du scénario à travers l’exploitation de plusieurs registres différents. En revanche, je ne vous cacherais pas qu’arrivés à la moitié du jeu, vous aurez déjà toutes les cartes en main pour comprendre ce qui se trame. Les discussions avec les personnages du jeu vous paraîtront ainsi répétitive, et fatiguantes par moment. Cette répétition deviendra d’autant plus forte lorsque vous découvrirez qu’il n’y a que deux endroits où vous pourrez interagir avec votre vie. Elle se ressent également dans les thèmes musicaux. Bien que ceux-ci restent élaborés, en totale adéquation avec chaque situation, et qu’ils retranscrivent à merveille l’ambiance du jeu, ils ne sont pas nombreux. Une déception personnelle, car j’avais vraiment adhéré au travail sonore.

Pour ma part, cela faisait une éternité que je n’avais pas eu envie de m’accrocher autant à un jeu. Et pour résumer ce test de manière brève, je dirais que Catherine est un jeu totalement addictif, avec une implication du joueur extrêmement prenante. Néanmoins, les phases de puzzle game ne seront pas au goût de tout le monde, tout comme l’humour, et les expressions des personnages qui rappellent l’origine de la production : le Japon. Mais le travail est là, et la volonté de se démarquer des classiques jeux de réflexion s’en ressent. Avec une durée de vie amplement satisfaisante grâce à la possibilité de découvrir d’autres versions du scénario, le jeu justifie son prix. Catherine représente ainsi une belle réalisation, mais qui ne conviendra, malheureusement, pas à tous ces allergiques aux japoniaiseries. Mais il s’agit d’une valeur sûre pour les amateurs du genre qui ont envie de goûter aux joies d’un jeu qui se veut différent avec modestie.

Le verdict ?


Que signifie cette pastille ?

Ouh…Vous ne trouvez pas qu’il fait chaud ici ? Non mademoiselle ! Remettez votre t-shirt s’il vous plaît…(Je suis presque marié…)” : cette situation vous parle ? Parfait. Vous serez apte à comprendre le mal-être de Vincent, protagoniste de l’histoire, qui va durer près d’une semaine. En même temps, qui n’a jamais eu affaire à une très jolie demoiselle qui suscite beaucoup d’envie, alors que son coeur est réservé à une autre ? A mi-chemin entre le puzzle game et le jeu de rôle, Catherine a de quoi rendre fou. Mais le jeu a-t-il su garder une ligne conductrice ou est-il aussi disparate que les pensées de Vincent après un cauchemar ? Pour répondre à cette question, je me suis mise dans la peau de cet homme tourmenté par un choix de plus complexes : rester au côté de Katherine, son actuelle moitié, ou la quitter pour la plantureuse Catherine ?

Ascension onirique

Catherine s’annonce comme un long casse-tête sans fin, autant dans votre vie amoureuse que dans vos cauchemars, qui vous hantent chaque nuit. C’est ainsi que vous découvrez Vincent Brooks, 32 ans, en relation stable avec la ravissante Katherine. L’homme semble fatigué, et vous ne tardez pas à comprendre la cause de ses cernes aussi longue que le film Autant en emporte le vent. Toutes les nuits, Vincent vit le même cauchemar : il doit escalader des tours faites de cubes et doit apprendre à les bouger pour atteindre le sommet. Autour de lui, des moutons doivent en faire de même. Bienvenue dans la dimension puzzle game de Catherine. Pour vous frayer un chemin vers le point culminent de chaque niveau, vous devrez faire appel à vos cellules grises afin de déplacer de manière réfléchie les blocs cubiques. Chaque cauchemar fait l’objet de trois niveaux, dont le dernier contient un immense représentation (pas toujours évidente à saisir) des peurs de Vincent. Si celui-ci prend peur de se marier à Katherine, une version de cette dernière plutôt morbide le pourchassera pendant son ascension. Ainsi, si vous êtes allergiques à ce type de jeu de réflexion, vous devriez passer votre tour. Car ces phases de cauchemars représentent près de cinquante pour cent du jeu. Pour les amateurs du genre, les nuits seront un réel bonheur ! Car on y retrouve un gameplay axé arcade hautement addictif. À chaque cauchemar, une nouvelle difficulté fait son apparition pour faire monter petit à petit la difficulté de manière habile, et donner encore et toujours plus envie de se creuser les méninges pour atteindre le sommet. Vous serez amenés à rencontrer des blocs fragiles, mais aussi des blocs-bombes pourront vous mettre dans de beaux draps. Et si vous ne souhaitez pas les salir, vous aurez intérêt à utiliser des objets qui vous éviteront plusieurs situations embarrassantes. Certains vous permettront, par exemple, d’éliminer les moutons qui tentent de vous faire tomber. Car tout comme vous, ils doivent également escalader les niveaux. Si vous vous en sentez capable, vous pourrez changer la difficulté à votre guise. Si ces phases axées puzzle sont extrêmement bien pensées et ne parviennent pas à nous faire décrocher de la manette, les séquences en journées sont beaucoup plus calmes et permettent de profiter de la richesse du scénario. Car la richesse de Catherine se trouve dans l’alliance des moments arcades, et ceux qui implique le joueur dans l’histoire.

Des puzzles plutôt tordus...

‘Have to break, have to quit Kath’…

La journée, vous pourrez gérer la vie de Vincent. Au bar, vous pourrez le diriger pour réaliser des actions. Comme choisir la boisson alcoolisée qui vous fera plaisir, et découvrir, à la fin de votre verre, une anecdote sur chaque boisson vous permettra de vous cultiver avec humour. Il est également possible de faire une petite partie de Rapunzel sur la borne d’arcade du bar, histoire de vous entraîner à monter avant de vous coucher (et donc de repartir dans les séquences axées puzzle). Le bar est le seul espace où le temps passe en fonction de vos actions. Et vous devrez faire attention à ses aléas s’il y a quelqu’un en particulier à qui vous vouliez parler : cette personne pourrait partir avant que vous n’ayez pu lui adresser la parole. Les moments passés au bar sont comme une bouffée d’air frais au milieu des cinématiques, et des nuits mouvementés. Mais là où elles impliquent réellement le joueur dans l’histoire, c’est grâce au portable de Vincent. Mais avant de vous expliquer son utilité, il faut savoir que pendant les cinématiques, le joueur est souvent amené à s’exprimer, donc à décider. Un jauge apparaît et change en fonction des réponses : elles font varier l’histoire et vous inciteront à recommencer le jeu, rien que pour voir une version différente de celle-ci. Mais pour que vus compreniez le réel intérêt de ce système, laissez-moi vous expliquer la situation embarrassante dans laquelle se trouve notre cher Vincent. Sa petite amie, Katherine, est loin d’être pétillante. Enfin, moins que Catherine, la jeune fille que vous retrouvez dans votre lit un beau matin. Selon elle, vous avez passé une nuit d’enfer, à faire des choses qui pourraient foudroyer une nonne sur place. Mais les choses commencent sérieusement à se corser quand vous vous trouvez face à Katherine, qui semble ne pas apprécier votre étrange comportement. Choisir Katherine ou Catherine ne sera pas de tout repos, d’autant plus que vous n’avez pas l’air d’en avoir au cours de vos nuits. Votre téléphone portable vous permettra de répondre aux textos de ces deux demoiselles qui, décidément, vont finir par vous rendre fou. Vous aurez plusieurs possibilités de phrases-réponses, et elle modifieront également la jauge du scénario. Ainsi le casse-tête continue le jour, sous une forme psychologique. Et qui sait, vos décisions, qui bouleverseront l’histoire, pourraient vous faire douter de vous-même ? Ne vous en faîtes pas, il n’y a aucune gêne à avoir… Je me suis moi-même souvent sentie tiraillée, ce qui était une bonne preuve de l’efficacité du dispositif. Enfin, sachez qu’entre chaque niveau de vos cauchemars, vous serez amenés à répondre à des questions, parfois gênantes, qui feront l’objet de statistiques en fonction de celles des joueurs. Vous pourrez ainsi découvrir que la plupart des joueurs préfèrent “faire confiance” à leur partenaire lorsqu’elle se fait allumer plutôt que de s’expliquer avec le dragueur en question. Il n’y a pas à dire, l’implication du joueur : il n’y a que ça de vrai, et c’est ce qui a de plus amusant !

Après l'effort...

Une brebis égarée

Si nous avons déjà des graphismes encore plus impressionnants sur Playstation 3, Catherine possède un parti-pris graphique épuré grâce à l’utilisation du cell shading qui unifie les cinématiques en animé, et celles en 3D. On retrouve dedans la forte influence japonaise présente dans le jeu qui ne plaira pas à tous les joueurs, mais que j’ai particulièrement apprécié. J’ai eu l’impression de retrouver le côté cartoon bien dosé qu’il y avait dans Jet Set Radio Future. Le travail graphique semble désuet, et surtout en décalage avec son époque. Mais il suffit amplement pour flatter les jolies formes de Catherine. Du côté du son, chaque cauchemar possède un thème qui lui est propre, tout comme son univers : horloger, salle de torture, les artistes ont eu beaucoup d’inspiration pour alimenter le rêves mouvementés. Beaucoup de thématiques sont évoqués à travers des métaphores et le travail artistique s’en fait ressentir. Une fois de plus, il n’est plus commun de retrouver un jeu aussi pointilleux sur ses thématiques, non pas en parler, mais faire ressentir aux joueurs : c’est là où l’on reconnaît un vrai travail d’artiste. Alors que le jeu fait référence aux rêves, il évoque la sincérité, l’amour, aborde la vérité à travers plusieurs aspects, et bien entendu, parle avant-tout de fidélité. En discutant avec les moutons dans vos cauchemars, et avec les piliers du bar de la brebis égarée vous pourrez percevoir des messages qui font références à ces sujets. Mais l’histoire n’est pas seulement tournée comme un panel de thématiques à aborder, car il vous faudra résoudre un mystère étrange qui part d’une rumeur et d’étranges morts soudaines dont vous serez témoins en regardants la télé. Ainsi, Catherine a voulu tisser une histoire à travers des discours qui tournent parfois au thriller, ce qui démontre, une fois de plus, la richesse du scénario à travers l’exploitation de plusieurs registres différents. En revanche, je ne vous cacherais pas qu’arrivés à la moitié du jeu, vous aurez déjà toutes les cartes en main pour comprendre ce qui se trame. Les discussions avec les personnages du jeu vous paraîtront ainsi répétitive, et fatiguantes par moment. Cette répétition deviendra d’autant plus forte lorsque vous découvrirez qu’il n’y a que deux endroits où vous pourrez interagir avec votre vie. Elle se ressent également dans les thèmes musicaux. Bien que ceux-ci restent élaborés, en totale adéquation avec chaque situation, et qu’ils retranscrivent à merveille l’ambiance du jeu, ils ne sont pas nombreux. Une déception personnelle, car j’avais vraiment adhéré au travail sonore.

Pour ma part, cela faisait une éternité que je n’avais pas eu envie de m’accrocher autant à un jeu. Et pour résumer ce test de manière brève, je dirais que Catherine est un jeu totalement addictif, avec une implication du joueur extrêmement prenante. Néanmoins, les phases de puzzle game ne seront pas au goût de tout le monde, tout comme l’humour, et les expressions des personnages qui rappellent l’origine de la production : le Japon. Mais le travail est là, et la volonté de se démarquer des classiques jeux de réflexion s’en ressent. Avec une durée de vie amplement satisfaisante grâce à la possibilité de découvrir d’autres versions du scénario, le jeu justifie son prix. Catherine représente ainsi une belle réalisation, mais qui ne conviendra, malheureusement, pas à tous ces allergiques aux japoniaiseries. Mais il s’agit d’une valeur sûre pour les amateurs du genre qui ont envie de goûter aux joies d’un jeu qui se veut différent avec modestie.

Le verdict ?


Que signifie cette pastille ?

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