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Test : Football Manager 2010

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L’époque ou Sports Interactive régnait en maître incontesté sur le genre de la gestion footballistique (si, si, ce genre existe…) semble révolue. Coincé entre un Entraîneur…

L’époque ou Sports Interactive régnait en maître incontesté sur le genre de la gestion footballistique (si, si, ce genre existe…) semble révolue. Coincé entre un Entraîneur cuvée 2010 qui joue exactement dans la même court que lui et un LFP Manager ayant tendance à faire de l’œil aux novices, Football Manager avait cette année fort à faire pour briller…

test_football_manager_2010_6

C’est un fait : la série Football Manager a toujours eu les grâces des passionnés du genre. Un peu moins des néophytes, étant donné sa relative austérité, et sa grande complexité. Résultat : pour apprécier le jeu à sa juste valeur, il y a un prix à payer. Patience et rigueur seront donc cette année encore de mise pour faire éclore tout le potentiel du soft. Mais pour autant, si l’année dernière, les petits gars de Sports Interactive s’étaient démenés pour nous proposer un moteur 3D (perfectible au final, il faut le dire), pour ce cru 2010, on a au contraire droit à une refonte de l’interface du jeu. Il était temps… Histoire de rendre le jeu moins austère, elle est cette fois basée sur un système d’onglets très plaisant, qui empêche de s’emmêler les pinceaux dans les (très) nombreux menus qui parsèment le jeu. Adieu tableaux rigides comme des coups de triques, le mot d’ordre cette année tient en 11 lettres : flexibilité. De quoi vous permettre d’organiser les colonnes comme bon vous semble et de faire votre petite sauce dans votre coin sans que le jeu en vous bride. Mine de rien, ça pourrait sembler minime comme ça, mais une fois devant les “nouveaux” tableaux, on se demanderait presque comment on faisait “avant“. Pour autant, les développeurs n’ont pas trahi une seule seconde l’esprit de leur série fétiche, et les ajouts amenés avec finesse ne bouleversent pas de façon trop importante les mécanismes déjà posés. Un joli travail d’équilibrage au final…

Et puis, au rayon des nouveautés encore, on saluera l’initiative prise par l’équipe de développement, et visant assigner des profils bien précis à vos joueurs. Pratique lorsqu’un de vos joueurs clé est blessé et qu’il vous faut composer à la va-vite avec son remplaçant, sans pour autant chambouler la tactique mise en place… En plus de ça, vous aurez à chaque fois droit à une analyse d’après match aux petits oignons qui ne laisse rien passer, vous tenant au courant de tous les faits et gestes de vos joueurs pendant les matchs. De ce fait, vous aurez tout loisir de recadrer un joueur têtu qui n’a pas suivi vos consignes, ou d’encourager un petit jeune “qui n’en veut”. Parce que c’est quand même vous, le boss… Enfin, cette fois, le boss que vous êtes trouvera tout de même de l’aide du côté de ses adjoints qui pourront si vous le souhaitez vous tenir par la main lors des premières heures de jeu et vous aider dans vos décisions, dans votre coaching, et plus globalement dans tous les domaines qui demandent réflexion. Une aide la bienvenue lorsqu’on arrive dans la jungle d’un Football Manager, c’est indéniable.

Impossible aussi de ne pas remarquer la réactivité du jeu : les temps de chargements entre les journées ont été réduits au minimum, et opter pour une base de données étendue en jouant sur un PC de l’après guerre pas franchement récent n’est plus si pénible qu’autrefois. Et puis, que dire de cette version améliorée du moteur 3D, qui a clairement progressé dans le bon sens, après avoir réalisé des premiers pas timides l’an passé. Bref, même si cette année, c’est encore loin d’être la panacée au niveau visuel, la physique est par contre bien plus crédible. C’est l’essentiel… Et puis, pour ne rien gâcher, il est désormais possible de crier vos ordres depuis le banc de touche, sans à avoir à mettre le jeu en pause. Enfin… Mais tout n’est pas rose au pays du football virtuel. Ainsi, on aura décelé quelques bugs et incohérences repérés au sein de la base de données. Mais on fait confiance à la communauté de fans pour rapidement prendre le taureau par les cornes et nous proposer de quoi arranger ça très rapidement… Dommage également que les rapports humains n’aient pas été plus approfondis et mis en avant de façon plus importante. les conférences de presse sont ainsi toujours aussi tristes, et les déclarations des joueurs manquent bien souvent de crédibilité. Un point à revoir pour l’an prochain, c’est une certitude.

Après un volet 2009 qui avait certainement pu en décevoir plus d’un du fait de sa stagnation apparente (se focaliser sur la mise en place d’un moteur 3D, ça prendre du temps…), ce cru 2010 comble finalement nos dernières attentes, en se parant d’une interface efficace, tout en conservant ses mécanismes rodés et sa base de donnée gigantesque. Un must have pour toute personne sensée donc…

Le verdict ?

Que signifie cette pastille ?

Les +
L’interface efficace
Le moteur 3D boosté
Une base de données toujours aussi complète
Des temps de chargement réduits

Les –
Quelques bugs au sein des fiches joueurs
Niveau ambiance sonore, c’est toujours zéro…
Des conférences de presse trop molles

L’époque ou Sports Interactive régnait en maître incontesté sur le genre de la gestion footballistique (si, si, ce genre existe…) semble révolue. Coincé entre un Entraîneur cuvée 2010 qui joue exactement dans la même court que lui et un LFP Manager ayant tendance à faire de l’œil aux novices, Football Manager avait cette année fort à faire pour briller…

test_football_manager_2010_6

C’est un fait : la série Football Manager a toujours eu les grâces des passionnés du genre. Un peu moins des néophytes, étant donné sa relative austérité, et sa grande complexité. Résultat : pour apprécier le jeu à sa juste valeur, il y a un prix à payer. Patience et rigueur seront donc cette année encore de mise pour faire éclore tout le potentiel du soft. Mais pour autant, si l’année dernière, les petits gars de Sports Interactive s’étaient démenés pour nous proposer un moteur 3D (perfectible au final, il faut le dire), pour ce cru 2010, on a au contraire droit à une refonte de l’interface du jeu. Il était temps… Histoire de rendre le jeu moins austère, elle est cette fois basée sur un système d’onglets très plaisant, qui empêche de s’emmêler les pinceaux dans les (très) nombreux menus qui parsèment le jeu. Adieu tableaux rigides comme des coups de triques, le mot d’ordre cette année tient en 11 lettres : flexibilité. De quoi vous permettre d’organiser les colonnes comme bon vous semble et de faire votre petite sauce dans votre coin sans que le jeu en vous bride. Mine de rien, ça pourrait sembler minime comme ça, mais une fois devant les “nouveaux” tableaux, on se demanderait presque comment on faisait “avant“. Pour autant, les développeurs n’ont pas trahi une seule seconde l’esprit de leur série fétiche, et les ajouts amenés avec finesse ne bouleversent pas de façon trop importante les mécanismes déjà posés. Un joli travail d’équilibrage au final…

Et puis, au rayon des nouveautés encore, on saluera l’initiative prise par l’équipe de développement, et visant assigner des profils bien précis à vos joueurs. Pratique lorsqu’un de vos joueurs clé est blessé et qu’il vous faut composer à la va-vite avec son remplaçant, sans pour autant chambouler la tactique mise en place… En plus de ça, vous aurez à chaque fois droit à une analyse d’après match aux petits oignons qui ne laisse rien passer, vous tenant au courant de tous les faits et gestes de vos joueurs pendant les matchs. De ce fait, vous aurez tout loisir de recadrer un joueur têtu qui n’a pas suivi vos consignes, ou d’encourager un petit jeune “qui n’en veut”. Parce que c’est quand même vous, le boss… Enfin, cette fois, le boss que vous êtes trouvera tout de même de l’aide du côté de ses adjoints qui pourront si vous le souhaitez vous tenir par la main lors des premières heures de jeu et vous aider dans vos décisions, dans votre coaching, et plus globalement dans tous les domaines qui demandent réflexion. Une aide la bienvenue lorsqu’on arrive dans la jungle d’un Football Manager, c’est indéniable.

Impossible aussi de ne pas remarquer la réactivité du jeu : les temps de chargements entre les journées ont été réduits au minimum, et opter pour une base de données étendue en jouant sur un PC de l’après guerre pas franchement récent n’est plus si pénible qu’autrefois. Et puis, que dire de cette version améliorée du moteur 3D, qui a clairement progressé dans le bon sens, après avoir réalisé des premiers pas timides l’an passé. Bref, même si cette année, c’est encore loin d’être la panacée au niveau visuel, la physique est par contre bien plus crédible. C’est l’essentiel… Et puis, pour ne rien gâcher, il est désormais possible de crier vos ordres depuis le banc de touche, sans à avoir à mettre le jeu en pause. Enfin… Mais tout n’est pas rose au pays du football virtuel. Ainsi, on aura décelé quelques bugs et incohérences repérés au sein de la base de données. Mais on fait confiance à la communauté de fans pour rapidement prendre le taureau par les cornes et nous proposer de quoi arranger ça très rapidement… Dommage également que les rapports humains n’aient pas été plus approfondis et mis en avant de façon plus importante. les conférences de presse sont ainsi toujours aussi tristes, et les déclarations des joueurs manquent bien souvent de crédibilité. Un point à revoir pour l’an prochain, c’est une certitude.

Après un volet 2009 qui avait certainement pu en décevoir plus d’un du fait de sa stagnation apparente (se focaliser sur la mise en place d’un moteur 3D, ça prendre du temps…), ce cru 2010 comble finalement nos dernières attentes, en se parant d’une interface efficace, tout en conservant ses mécanismes rodés et sa base de donnée gigantesque. Un must have pour toute personne sensée donc…

Le verdict ?

Que signifie cette pastille ?

Les +
L’interface efficace
Le moteur 3D boosté
Une base de données toujours aussi complète
Des temps de chargement réduits

Les –
Quelques bugs au sein des fiches joueurs
Niveau ambiance sonore, c’est toujours zéro…
Des conférences de presse trop molles

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