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Test : God of War : Ghost of Sparta

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Après avoir faut chauffer la PSP une première fois il y a un petit moment maintenant avec un Chain of Olympus magistral, Kratos revient pour ce…

Après avoir faut chauffer la PSP une première fois il y a un petit moment maintenant avec un Chain of Olympus magistral, Kratos revient pour ce qu’on imagine être un dernier tour d’honneur. En reprenant une ossature peut-être un tout petit trop connue…

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La série God of War va t-elle finir par devenir une parodie d’elle même ? Déjà à son 5ème essai sur console, elle semble en effet nous offrir à chaque fois la même recette, certes diablement bien maîtrisée, mais qui laisse comme un arrière goût de déjà-vu. Car non, au risque de vous décevoir, les petits gars de chez Ready at Dawn Studios n’ont pas fait évoluer de manière radicale leur série, et se sont contenter de minimiser les risques en appliquant à la lettre les codes qu’ils maîtrisent. Ainsi, à moins d’avoir snobé le jeu vidéo les 5 dernières années, vous savez déjà à peu près de quoi est composé ce Ghost of Sparta : d’une réalisation graphique sans faille qui fait clairement cracher les tripes de la PSP (à se demander comment la bécane arrive à ne pas prendre feu…), d’un gameplay efficace comme si c’est permis, nous donnant droit à des combats aussi violents que jouissifs mélangés à quelques phases de plates-formes très courtes, et à un système d’évolution on ne peut plus basique, basé sur de la récupération d’orbes. Bref, on avance en terrain conquis, mais aussi étonnant que ça puisse paraître, on demeure une fois encore bluffé par l’utilisation faite des 4 éléments dans les décors par l’équipe de développement, tout comme on en arrive à se demander comment le jeu peut tourner de manière aussi fluide malgré tous les subterfuges graphiques qu’il utilise.

A part ça ? Et bien, côté scénario, c’est déjà loin d’être la panacée, puisqu’on se retrouve à jouer une espèce de remake ou Kratos doit sauver son frère, et dont on se désintéressera très rapidement pour rester dans le feu de l’action ambiant. Et puis, même si le jeu propose cette fois une nouvelle arme (une lance, servie avec un bouclier), on finit par abandonner ce lot au bout de quelques minutes pour en revenir aux classiques lames d’Athéna, cette fois capables de s’enflammer un temps (le temps que la barre permettant leur rougissement se vide en réalité…) afin d’infliger encore plus de dégâts. Bref, vous l’aurez compris, d’une manière générale, les nouveautés se comptent sur les doigts de la main, et on se retrouve à 90% du temps à jouer “à l’ancienne”, soit en enchaînant les combos du mieux possible. Et en même temps, la sensation générale qui se dégage du titre est toujours aussi positive, et ce malgré qu’il se boucle encore en 6 heures (environ) et qu’il affiche une difficulté qu’on aurait sans doute souhaité un peu à la hausse. Mais je chipote, et rares sont ceux qui seront déçus par la version 2010 d’une licence qui n’a, pour ainsi dire, encore jamais été égalée sur son terrain…

Sans doute ce God of War : Ghost of Sparta est à classer parmi les derniers jeux marquants de la PSP. Capable de lui faire cracher ses tripes comme aucun autre jeu, s’appuyant sur une recette rodée, il peine simplement par sa durée de vie un peu faiblarde et sa structure pour ainsi dire presque immobile d’un volet à l’autre. Même si, lorsqu’il s’agit d’aller torturer du monstre avec Kratos, on en redemande toujours un peu…

Le verdict ?


Que signifie cette pastille ?

Les +
Réalisation graphique bluffante
Gameplay toujours aussi précis

Les –
Peu de nouveautés
Comme un air de déjà-vu
Un peu court ?
Scénario décevant

Après avoir faut chauffer la PSP une première fois il y a un petit moment maintenant avec un Chain of Olympus magistral, Kratos revient pour ce qu’on imagine être un dernier tour d’honneur. En reprenant une ossature peut-être un tout petit trop connue…

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La série God of War va t-elle finir par devenir une parodie d’elle même ? Déjà à son 5ème essai sur console, elle semble en effet nous offrir à chaque fois la même recette, certes diablement bien maîtrisée, mais qui laisse comme un arrière goût de déjà-vu. Car non, au risque de vous décevoir, les petits gars de chez Ready at Dawn Studios n’ont pas fait évoluer de manière radicale leur série, et se sont contenter de minimiser les risques en appliquant à la lettre les codes qu’ils maîtrisent. Ainsi, à moins d’avoir snobé le jeu vidéo les 5 dernières années, vous savez déjà à peu près de quoi est composé ce Ghost of Sparta : d’une réalisation graphique sans faille qui fait clairement cracher les tripes de la PSP (à se demander comment la bécane arrive à ne pas prendre feu…), d’un gameplay efficace comme si c’est permis, nous donnant droit à des combats aussi violents que jouissifs mélangés à quelques phases de plates-formes très courtes, et à un système d’évolution on ne peut plus basique, basé sur de la récupération d’orbes. Bref, on avance en terrain conquis, mais aussi étonnant que ça puisse paraître, on demeure une fois encore bluffé par l’utilisation faite des 4 éléments dans les décors par l’équipe de développement, tout comme on en arrive à se demander comment le jeu peut tourner de manière aussi fluide malgré tous les subterfuges graphiques qu’il utilise.

A part ça ? Et bien, côté scénario, c’est déjà loin d’être la panacée, puisqu’on se retrouve à jouer une espèce de remake ou Kratos doit sauver son frère, et dont on se désintéressera très rapidement pour rester dans le feu de l’action ambiant. Et puis, même si le jeu propose cette fois une nouvelle arme (une lance, servie avec un bouclier), on finit par abandonner ce lot au bout de quelques minutes pour en revenir aux classiques lames d’Athéna, cette fois capables de s’enflammer un temps (le temps que la barre permettant leur rougissement se vide en réalité…) afin d’infliger encore plus de dégâts. Bref, vous l’aurez compris, d’une manière générale, les nouveautés se comptent sur les doigts de la main, et on se retrouve à 90% du temps à jouer “à l’ancienne”, soit en enchaînant les combos du mieux possible. Et en même temps, la sensation générale qui se dégage du titre est toujours aussi positive, et ce malgré qu’il se boucle encore en 6 heures (environ) et qu’il affiche une difficulté qu’on aurait sans doute souhaité un peu à la hausse. Mais je chipote, et rares sont ceux qui seront déçus par la version 2010 d’une licence qui n’a, pour ainsi dire, encore jamais été égalée sur son terrain…

Sans doute ce God of War : Ghost of Sparta est à classer parmi les derniers jeux marquants de la PSP. Capable de lui faire cracher ses tripes comme aucun autre jeu, s’appuyant sur une recette rodée, il peine simplement par sa durée de vie un peu faiblarde et sa structure pour ainsi dire presque immobile d’un volet à l’autre. Même si, lorsqu’il s’agit d’aller torturer du monstre avec Kratos, on en redemande toujours un peu…

Le verdict ?


Que signifie cette pastille ?

Les +
Réalisation graphique bluffante
Gameplay toujours aussi précis

Les –
Peu de nouveautés
Comme un air de déjà-vu
Un peu court ?
Scénario décevant

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