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[Test] Phoenix Wright – Ace Attorney : Dual Destinies – Ne pas savoir lire l’anglais est la seule excuse pour ne pas y jouer [3DS]

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Phoenix Wright – Ace Attorney : Dual Destinies, c’est le jeu qui vous demande d’anticiper l’histoire pour qu’elle puisse se dérouler. Ah. Qu’est-ce que je pouvais…

Phoenix Wright – Ace Attorney : Dual Destinies, c’est le jeu qui vous demande d’anticiper l’histoire pour qu’elle puisse se dérouler.

PWACDD0

Ceci, est de la 3D. Oui, oui. C'est très réussi.
Ceci, est de la 3D. Oui, oui. C’est très réussi.

Ah. Qu’est-ce que je pouvais en vouloir à Capcom sur ce coup-là. Déjà, l’éditeur ne sort ce jeu qu’en dématérialisé, et en plus, pas traduit, laissant les anglophobes sur le bord du chemin. La raison principale justifiant un tel traitement est que le jeu ne se vend pas assez bien en Europe. Du coup, Capcom le rend encore moins accessible. F**k logic. Et ça m’énerve. Ça m’énerve parce que Phoenix Wright est un foutu bon jeu, un des meilleurs représentants de ce genre si peu connu qu’est le visual novel et qu’il mériterait un peu d’attention du grand public.

Ce Phoenix Wright – Ace Attorney : Dual Destinies (ou Ace Attorney 5), c’est un peu la fiche de lecture de quand vous étiez gamin. Souvenez-vous, vous deviez la rendre remplie pour que votre instituteur vérifie que vous aviez bien lu le bouquin qu’on vous avait demandé de lire.

Sauf que là, votre instituteur, il est derrière votre épaule, et il vous hurle “OBJECTION OVERRULED” dans l’oreille si vous écrivez quelque chose de faux. Voilà, c’est grosso merdo, la façon dont ça se passe dans ce jeu. On vous présente des situations de meurtres qui montrent clairement que votre client est coupable. Et il faudra démonter tous les faux semblants qui permettront à l’accusé d’être reconnu non-coupable, et même, démasquer le vrai responsable. Tout ça, en pointant du doigt toutes les incohérences du récit, une par une.

Cette matrice vous révèle les vraies émotions des témoins.
Cette matrice vous révèle les vraies émotions des témoins.

Le gameplay basique consistera à fouiller les lieux de l’enquête pour trouver des indices et à présenter les bonnes preuves qui sauront contredire les bons témoignages au tribunal. Mais il sait aussi se diversifier, car il a conservé toutes les spécificités des différents avocats que l’on a pu voir dans les anciens épisodes. Quand l’un voit des cadenas psychiques dans l’esprit des interrogés lorsqu’ils mentent, l’autre perçoit les tics nerveux des témoins qu’il faut repérer pour démanteler un bobard. Ce cinquième opus ajoute même la mood matrix qui permet par moments de voir les émotions des témoins afin de discerner des incohérences.

Le passage sur 3DS est de plus très réussi avec une modélisation 3D des personnages qui arrive à conserver toutes les expressions. Un régal. Encore meilleur que Pokémon X et Y qui avait déjà mis la barre très haut. Les musiques sont catchy, comme d’hab’, et les rebondissements du très bon scénario sont légion.

Présentez les bonnes preuves sur les bonnes déclarations.
Présentez les bonnes preuves sur les bonnes déclarations.

Alors oui. Ce jeu va vous demander de réfléchir un peu. Il va vous demander d’être un peu fin limier pour une fois. De la jouer fine. Si Beyond: Two Souls rapproche le jeu vidéo du cinéma, alors Phoenix Wright rapproche clairement le jeu vidéo de la littérature. Alors, évidemment, pas de la grande littérature, mais au moins de celle du polar rigolo. Un peu loufoque. Plutôt léger. Pas sombre pour un sou, mais qui saura faire travailler votre imagination plus que n’importe quel jeu vidéo ne le fera. Parce que, de toute façon, si vous ne le faites pas, le jeu n’avance pas.

On parle souvent des jeux stimulant l’imaginaire, mais finalement, la grande majorité d’entre eux vous l’apporte sur un plateau, sans que vous fassiez le moindre effort. Ace Attorney 5 vous demandera de produire vos propres conjectures, vos propres déductions en fonction des clefs que l’on vous donne. Une seule vérité existera au bout de chaque affaire, mais le jeu vous demandera de l’imaginer vous-même au préalable, bout par bout. C’est le jeu où il faut anticiper l’histoire pour pouvoir y avoir accès.

Donc clairement, si la langue de Shakespeare ne vous fait pas peur, ce jeu mérite que vous y mettiez un peu de cerveau à l’intérieur. Après tout, ce n’est pas le dernier Caloffe ou le dernier Battlefield qui le monopoliseront, hein ?

Phoenix Wright – Ace Attorney : Dual Destinies, c’est sur 3DS, ça coûte 25 € pour une durée de vie d’à peu près 30 heures et c’est déjà disponible sur l’eShop.

Phoenix Wright – Ace Attorney : Dual Destinies, c’est le jeu qui vous demande d’anticiper l’histoire pour qu’elle puisse se dérouler.

PWACDD0

Ceci, est de la 3D. Oui, oui. C'est très réussi.
Ceci, est de la 3D. Oui, oui. C’est très réussi.

Ah. Qu’est-ce que je pouvais en vouloir à Capcom sur ce coup-là. Déjà, l’éditeur ne sort ce jeu qu’en dématérialisé, et en plus, pas traduit, laissant les anglophobes sur le bord du chemin. La raison principale justifiant un tel traitement est que le jeu ne se vend pas assez bien en Europe. Du coup, Capcom le rend encore moins accessible. F**k logic. Et ça m’énerve. Ça m’énerve parce que Phoenix Wright est un foutu bon jeu, un des meilleurs représentants de ce genre si peu connu qu’est le visual novel et qu’il mériterait un peu d’attention du grand public.

Ce Phoenix Wright – Ace Attorney : Dual Destinies (ou Ace Attorney 5), c’est un peu la fiche de lecture de quand vous étiez gamin. Souvenez-vous, vous deviez la rendre remplie pour que votre instituteur vérifie que vous aviez bien lu le bouquin qu’on vous avait demandé de lire.

Sauf que là, votre instituteur, il est derrière votre épaule, et il vous hurle “OBJECTION OVERRULED” dans l’oreille si vous écrivez quelque chose de faux. Voilà, c’est grosso merdo, la façon dont ça se passe dans ce jeu. On vous présente des situations de meurtres qui montrent clairement que votre client est coupable. Et il faudra démonter tous les faux semblants qui permettront à l’accusé d’être reconnu non-coupable, et même, démasquer le vrai responsable. Tout ça, en pointant du doigt toutes les incohérences du récit, une par une.

Cette matrice vous révèle les vraies émotions des témoins.
Cette matrice vous révèle les vraies émotions des témoins.

Le gameplay basique consistera à fouiller les lieux de l’enquête pour trouver des indices et à présenter les bonnes preuves qui sauront contredire les bons témoignages au tribunal. Mais il sait aussi se diversifier, car il a conservé toutes les spécificités des différents avocats que l’on a pu voir dans les anciens épisodes. Quand l’un voit des cadenas psychiques dans l’esprit des interrogés lorsqu’ils mentent, l’autre perçoit les tics nerveux des témoins qu’il faut repérer pour démanteler un bobard. Ce cinquième opus ajoute même la mood matrix qui permet par moments de voir les émotions des témoins afin de discerner des incohérences.

Le passage sur 3DS est de plus très réussi avec une modélisation 3D des personnages qui arrive à conserver toutes les expressions. Un régal. Encore meilleur que Pokémon X et Y qui avait déjà mis la barre très haut. Les musiques sont catchy, comme d’hab’, et les rebondissements du très bon scénario sont légion.

Présentez les bonnes preuves sur les bonnes déclarations.
Présentez les bonnes preuves sur les bonnes déclarations.

Alors oui. Ce jeu va vous demander de réfléchir un peu. Il va vous demander d’être un peu fin limier pour une fois. De la jouer fine. Si Beyond: Two Souls rapproche le jeu vidéo du cinéma, alors Phoenix Wright rapproche clairement le jeu vidéo de la littérature. Alors, évidemment, pas de la grande littérature, mais au moins de celle du polar rigolo. Un peu loufoque. Plutôt léger. Pas sombre pour un sou, mais qui saura faire travailler votre imagination plus que n’importe quel jeu vidéo ne le fera. Parce que, de toute façon, si vous ne le faites pas, le jeu n’avance pas.

On parle souvent des jeux stimulant l’imaginaire, mais finalement, la grande majorité d’entre eux vous l’apporte sur un plateau, sans que vous fassiez le moindre effort. Ace Attorney 5 vous demandera de produire vos propres conjectures, vos propres déductions en fonction des clefs que l’on vous donne. Une seule vérité existera au bout de chaque affaire, mais le jeu vous demandera de l’imaginer vous-même au préalable, bout par bout. C’est le jeu où il faut anticiper l’histoire pour pouvoir y avoir accès.

Donc clairement, si la langue de Shakespeare ne vous fait pas peur, ce jeu mérite que vous y mettiez un peu de cerveau à l’intérieur. Après tout, ce n’est pas le dernier Caloffe ou le dernier Battlefield qui le monopoliseront, hein ?

Phoenix Wright – Ace Attorney : Dual Destinies, c’est sur 3DS, ça coûte 25 € pour une durée de vie d’à peu près 30 heures et c’est déjà disponible sur l’eShop.

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Notre avis

Non coupable
Note : 8  /  10
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