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Test : R.U.S.E.

5

On pourra dire qu’on l’aura attendu ce R.U.S.E.. Mais le voilà, sur PC, 360 et PS3. Chez Ubisoft on parle carrément de révolution du genre (le…

On pourra dire qu’on l’aura attendu ce R.U.S.E.. Mais le voilà, sur PC, 360 et PS3. Chez Ubisoft on parle carrément de révolution du genre (le RTS)… Est-ce vraiment une révolution ? C’est ce que l’on va voir !

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Chez les petits français d’Eugen System on aime les jeux de Stratégie Temps Réel, Du coup, après un très correct Act of War, il se sont essayé cette fois ci au STR historique, teinté d’une touche de wargame stratégique. Ils sont évidemment parti des bases : construction de bâtiments, d’unités et achat d’améliorations, auxquelles ils ont rajouté les “ruses”, des pouvoirs spéciaux en quelque sorte qui permettent de détourner l’attention de votre adversaire. Tout repose donc sur votre capacité à récupérer des informations sur ce dernier. Votre carte affiche en temps réels les déplacements des unités de tous les joueurs, mais elles apparaîtront sous forme de jetons tant quelles n’auront pas été vues… Soit par une unité de reconnaissance, soit par toute autre unité. Revenons-en aux Ruses. Elles fonctionnent par zone sur la map. Pour ne pas déflorer le plaisir de la découverte, je vais seulement en expliquer quelques-unes. La première, c’est le silence radio : elle fait disparaître vos unités de la zone sélectionnée, rendant invisible vos unités par l’ennemi (enfin seulement si il ne dispose pas d’une unité de reconnaissance dans cette zone). La seconde, c’est la ruse de décryptage, qui vous permettra de découvrir les ordres que vos adversaires donnent à leurs unités dans une zone donnée. Vous voyez le top ? Le bluff prend également une place importante dans le jeu, avec la possibilité par exemple de créer de fausses unités (toujours via une ruse) ou même une fausse base ! On se retrouve donc face à un jeu de stratégie temps réel qui emprunte, et c’est là que c’est franchement intéressant, un peu au poker mais également aux échecs. Car il vous faudra être un fin stratège et penser de manière constante vos coups en avance, en espérant que votre stratégie sera suffisamment brillante pour que votre adversaire tombe dans le panneau !

Parlons maintenant réalisation graphique : la réalisation du titre, basée sur un moteur développé en interne nommé IrisZoom Engine, vous permet de zoomer/dé zoomer sur le champs de bataille comme peu de jeu l’ont proposé. Vous pouvez reculer jusqu’à ce que la map ressemble à une carte d’état-major (ce qui ne déplaira pas aux fans de wargames historiques), et vous rapprocher jusqu’à voir précisément une de vos unités. Pour ne rien gâcher, les décors sont aussi réalistes que détaillés. La campagne solo vous place dans la peau d’un général de l’armée américaine, mais vous aurez l’occasion pendant la campagne de contrôler quelques unités des autres factions disponibles en multi. Elles sont d’ailleurs au nombre de six : USA, Allemagne, Union Soviétique, France, Grande-Bretagne et Italie. Chacune dispose de ses unités propres et d’une philosophie différente. Les créateurs se sont bien documentés, et les unités sont fidèles aux unités de chaque faction pendant la seconde guerre mondiale. Les français par exemple sont plutôt bons en défense, les américains ont des unités plus faibles mais elles sont moins chères à construire que celles des autres factions, tandis que les chars allemands sont bien évidemment les plus blindés, etc.

Si ce test reflète plutôt mon avis sur le titre sur Xbox 360, j’ai eu l’occasion de l’essayer sur PS3 et sur PC. Sur PS3 avec le Move (ce qui en fait le premier jeu compatible Move), j’ai été un peu perdu au départ, car il y a un petit temps de latence assez désagréable entre le pointeur à l’écran et mes propres mouvements avec le Move, mais cela reste jouable, néanmoins sur PS3 je recommanderais tout de même de jouer au pad, le jeu a été conçu de la bonne manière pour que tout fonctionne nickel au pad (sur PS3 comme sur 360). Sur PC, j’ai pu essayer le titre sur un écran tactile, et franchement, hormis la fatigue inhérente au fait d’avoir les bras toujours levé, il est sans doute impossible de faire mieux niveau prise en main ! L’interface simple et épurée rend honneur à ce style de contrôle. Je crois que j’ai tout dit… Passons à ma conclusion !

R.U.S.E. n’est peut être pas une révolution, malgré tout c’est une vraie bouffée d’air frais pour le genre, et il vous donne exactement ce qu’il promet, à savoir un gameplay bourré de stratégie et de finesse. La campagne solo est sympathique, mais un peu faible. Elle a surtout le mérite de vous mettre en jambe pour le multi, qui est l’essence même de ce titre. Donc si vous voulez vraiment devenir un stratège militaire digne de ce nom (ou en tout cas vous en approcher), donnez lui une chance, il fait sans conteste parti des très bonnes surprises de la rentrée !

Le verdict ?


Que signifie cette pastille ?

Les +
Une réalisation haut de gamme
Un vrai jeu de stratégie
Un gameplay plein de finesse

Les –
Le solo un peu faible
Une interface un peu simple pour la version PC
Version testée : Xbox 360 Existe aussi sur PS3 et PC

On pourra dire qu’on l’aura attendu ce R.U.S.E.. Mais le voilà, sur PC, 360 et PS3. Chez Ubisoft on parle carrément de révolution du genre (le RTS)… Est-ce vraiment une révolution ? C’est ce que l’on va voir !

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Chez les petits français d’Eugen System on aime les jeux de Stratégie Temps Réel, Du coup, après un très correct Act of War, il se sont essayé cette fois ci au STR historique, teinté d’une touche de wargame stratégique. Ils sont évidemment parti des bases : construction de bâtiments, d’unités et achat d’améliorations, auxquelles ils ont rajouté les “ruses”, des pouvoirs spéciaux en quelque sorte qui permettent de détourner l’attention de votre adversaire. Tout repose donc sur votre capacité à récupérer des informations sur ce dernier. Votre carte affiche en temps réels les déplacements des unités de tous les joueurs, mais elles apparaîtront sous forme de jetons tant quelles n’auront pas été vues… Soit par une unité de reconnaissance, soit par toute autre unité. Revenons-en aux Ruses. Elles fonctionnent par zone sur la map. Pour ne pas déflorer le plaisir de la découverte, je vais seulement en expliquer quelques-unes. La première, c’est le silence radio : elle fait disparaître vos unités de la zone sélectionnée, rendant invisible vos unités par l’ennemi (enfin seulement si il ne dispose pas d’une unité de reconnaissance dans cette zone). La seconde, c’est la ruse de décryptage, qui vous permettra de découvrir les ordres que vos adversaires donnent à leurs unités dans une zone donnée. Vous voyez le top ? Le bluff prend également une place importante dans le jeu, avec la possibilité par exemple de créer de fausses unités (toujours via une ruse) ou même une fausse base ! On se retrouve donc face à un jeu de stratégie temps réel qui emprunte, et c’est là que c’est franchement intéressant, un peu au poker mais également aux échecs. Car il vous faudra être un fin stratège et penser de manière constante vos coups en avance, en espérant que votre stratégie sera suffisamment brillante pour que votre adversaire tombe dans le panneau !

Parlons maintenant réalisation graphique : la réalisation du titre, basée sur un moteur développé en interne nommé IrisZoom Engine, vous permet de zoomer/dé zoomer sur le champs de bataille comme peu de jeu l’ont proposé. Vous pouvez reculer jusqu’à ce que la map ressemble à une carte d’état-major (ce qui ne déplaira pas aux fans de wargames historiques), et vous rapprocher jusqu’à voir précisément une de vos unités. Pour ne rien gâcher, les décors sont aussi réalistes que détaillés. La campagne solo vous place dans la peau d’un général de l’armée américaine, mais vous aurez l’occasion pendant la campagne de contrôler quelques unités des autres factions disponibles en multi. Elles sont d’ailleurs au nombre de six : USA, Allemagne, Union Soviétique, France, Grande-Bretagne et Italie. Chacune dispose de ses unités propres et d’une philosophie différente. Les créateurs se sont bien documentés, et les unités sont fidèles aux unités de chaque faction pendant la seconde guerre mondiale. Les français par exemple sont plutôt bons en défense, les américains ont des unités plus faibles mais elles sont moins chères à construire que celles des autres factions, tandis que les chars allemands sont bien évidemment les plus blindés, etc.

Si ce test reflète plutôt mon avis sur le titre sur Xbox 360, j’ai eu l’occasion de l’essayer sur PS3 et sur PC. Sur PS3 avec le Move (ce qui en fait le premier jeu compatible Move), j’ai été un peu perdu au départ, car il y a un petit temps de latence assez désagréable entre le pointeur à l’écran et mes propres mouvements avec le Move, mais cela reste jouable, néanmoins sur PS3 je recommanderais tout de même de jouer au pad, le jeu a été conçu de la bonne manière pour que tout fonctionne nickel au pad (sur PS3 comme sur 360). Sur PC, j’ai pu essayer le titre sur un écran tactile, et franchement, hormis la fatigue inhérente au fait d’avoir les bras toujours levé, il est sans doute impossible de faire mieux niveau prise en main ! L’interface simple et épurée rend honneur à ce style de contrôle. Je crois que j’ai tout dit… Passons à ma conclusion !

R.U.S.E. n’est peut être pas une révolution, malgré tout c’est une vraie bouffée d’air frais pour le genre, et il vous donne exactement ce qu’il promet, à savoir un gameplay bourré de stratégie et de finesse. La campagne solo est sympathique, mais un peu faible. Elle a surtout le mérite de vous mettre en jambe pour le multi, qui est l’essence même de ce titre. Donc si vous voulez vraiment devenir un stratège militaire digne de ce nom (ou en tout cas vous en approcher), donnez lui une chance, il fait sans conteste parti des très bonnes surprises de la rentrée !

Le verdict ?


Que signifie cette pastille ?

Les +
Une réalisation haut de gamme
Un vrai jeu de stratégie
Un gameplay plein de finesse

Les –
Le solo un peu faible
Une interface un peu simple pour la version PC
Version testée : Xbox 360 Existe aussi sur PS3 et PC

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