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Test : Scribblenauts

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Prenez un personnage au design enfantin, donnez lui un calepin ainsi qu’un stylo magique et proposez lui de résoudre quelques énigmes à l’aide de son imagination….

Prenez un personnage au design enfantin, donnez lui un calepin ainsi qu’un stylo magique et proposez lui de résoudre quelques énigmes à l’aide de son imagination. C’est bel et bien le propos dans Scribblenauts, titre plutôt prometteur de 5th Cell qui débarque enfin sur nos DS européennes. Attendu par de nombreux joueurs comme une véritable révolution en terme de gameplay, cet étrange jeu, mélangeant action, plateforme et puzzle-game, tiendra t-il toutes ses promesses ? Entrez dans la peau de Maxwell ce sympathique héros arborant un curieux chapeau poulet et préparez vous à faire travailler votre imagination.

test_scribblenauts_8

Proposer un jeu durant lequel la principale action est d’écrire des mots ? Voici une idée à la fois risquée et ambitieuse, n’est ce pas ? En effet, avec Scribblenauts, 5th Cell met en avant les capacités de son moteur maison l’Objectnaut. Cet outil permet la création d’un objet, à tout moment, en cours de jeu, par la simple écriture de son nom dans un menu dédié. Plus de 23 000 mots seraient à disposition… En effet, stylet en main, on se rend vite compte que la seule limite sera notre imagination…ainsi que le politiquement correcte. En effet, cible marketing de la DS et classification obligent, ne comptez pas invoquer des objets à connotation sexuelle ou se rapportant à l’alcool. Que les plus taquins se rassurent car, malgré ces limitations, de nombreux objets surprenants et inattendus sont disponibles. Une fois l’objet écrit, celui-ci apparait dans l’aire de jeu, vous permettant soit de l’utiliser, soit de le déplacer ou de l’assigner à un personnage non joueur.

Bien évidement, chaque objet dispose de caractéristiques physiques propres (combustion, solidité, poids, etc.) et il vous sera possible de les combiner entre eux. C’est ce point qui vous permettra de résoudre les différentes énigmes proposées tout au long du jeu. De ce côté, l’aventure se présente sous la forme d’une carte comportant 9 zones de jeu. Chaque zone propose une vingtaine de sections dont 11 dites d’aventure et 11 dites d’action. Dans le mode aventure, vous êtes projeté au sein d’une petite scénette durant laquelle vous allez devoir réaliser une action (exemple : réunir un chat et sa maitresse, hydrater un homme en plein désert, etc.) afin de faire apparaitre une “starite”, étoile symbolisant votre réussite dans la tâche proposée. Le mode action est légèrement différent puisqu’il ne vous propose aucun scenario, votre seul but étant de récupérer la fameuse “starite” disposée dans un coin du niveau, plus ou moins difficile d’accès. Réussir les épreuves vous permet d’engranger de l’argent que vous investirez dans l’achat de nouvelles zones de jeux. C’est un véritable régal de déverrouiller la situation à l’aide d’objets pour le moins inadaptés… au premier abord. Rapidement, on se rend compte que chaque défi peut être réalisé de plusieurs manières, conférant au titre une rejouabilité importante.

Réussite garantie pour ce concept novateur, mais néanmoins loin d’être exempt de défauts. Le plus notable concerne la maniabilité générale du titre. La précision du stylet s’avère vraiment très approximative et, par exemple, essayer de lier deux objets avec une corde peu devenir long et particulièrement crispant, la faute au moteur physique du jeu aux réactions un peu farfelues. Autre exemple, il peut arriver que l’on utilise un objet alors qu’on souhaitait seulement le déplacer et vice versa. Le système de création d’objet n’est pas non plus tout rose. En effet, il est possible d’écrire manuellement l’objet souhaité ou de le taper sur un clavier… Oubliez l’écriture manuelle bien trop imprécise ! De son côté l’écriture via le clavier pêche principalement sur le fait qu’il est fondamental d’écrire les lettres avec leurs accents sous peine de laisser perplexe l’Objectnaut qui risque de ne pas comprendre ce que vous souhaitez. Et ce malgré son système de reconnaissance de mot le plus proche. Même si certains objets, une fois découverts, vous faciliteront la vie durant le reste du jeu, on aurait aimé un petit système d’indice car certaines épreuves s’avèrent particulièrement ardues…à moins que vous ne disposiez de beaucoup d’imagination ! Le titre de 5th Cell peut en effet se révéler d’une extrême difficulté, mais le plaisir de découvrir de nouveaux mots et de nouvelles utilisations/associations d’objet réussiront certainement à vous le faire oublier.

Scribblenauts est donc clairement un incontournable sur DS qui n’est pas sans rappeler Braid sur Xbox 360. Cependant, sa maniabilité hasardeuse, sa difficulté et sa répétitivité risquent de faire lâcher les moins patients. Ainsi, sous son air enfantin, il est plutôt destiné à des personnes éveillées à l’esprit non sclérosé. L’excellent travail de 5th Cell mérite d’être souligné. En effet, le concept de jeu bac à sable est à son paroxysme dans cette cartouche. De plus, les plus avertis apprécieront les nombreux clins d’œil à la culture populaire disséminés au fil de la liste de mots. Après ce coup d’essai transformé, nous sommes on ne peut plus impatient de voir ce que le studio peut nous offrir en travaillant plus le concept.

Le verdict ?


Que signifie cette pastille ?

Les +
Une liste de mot gigantesque
Une rejouabilité importante
Des objets surprenants et des clins d’œil humoristiques

Les –
Une maniabilité laborieuse par moment
Un moteur physique un peu farfelu
Des défis plutôt ardus

Prenez un personnage au design enfantin, donnez lui un calepin ainsi qu’un stylo magique et proposez lui de résoudre quelques énigmes à l’aide de son imagination. C’est bel et bien le propos dans Scribblenauts, titre plutôt prometteur de 5th Cell qui débarque enfin sur nos DS européennes. Attendu par de nombreux joueurs comme une véritable révolution en terme de gameplay, cet étrange jeu, mélangeant action, plateforme et puzzle-game, tiendra t-il toutes ses promesses ? Entrez dans la peau de Maxwell ce sympathique héros arborant un curieux chapeau poulet et préparez vous à faire travailler votre imagination.

test_scribblenauts_8

Proposer un jeu durant lequel la principale action est d’écrire des mots ? Voici une idée à la fois risquée et ambitieuse, n’est ce pas ? En effet, avec Scribblenauts, 5th Cell met en avant les capacités de son moteur maison l’Objectnaut. Cet outil permet la création d’un objet, à tout moment, en cours de jeu, par la simple écriture de son nom dans un menu dédié. Plus de 23 000 mots seraient à disposition… En effet, stylet en main, on se rend vite compte que la seule limite sera notre imagination…ainsi que le politiquement correcte. En effet, cible marketing de la DS et classification obligent, ne comptez pas invoquer des objets à connotation sexuelle ou se rapportant à l’alcool. Que les plus taquins se rassurent car, malgré ces limitations, de nombreux objets surprenants et inattendus sont disponibles. Une fois l’objet écrit, celui-ci apparait dans l’aire de jeu, vous permettant soit de l’utiliser, soit de le déplacer ou de l’assigner à un personnage non joueur.

Bien évidement, chaque objet dispose de caractéristiques physiques propres (combustion, solidité, poids, etc.) et il vous sera possible de les combiner entre eux. C’est ce point qui vous permettra de résoudre les différentes énigmes proposées tout au long du jeu. De ce côté, l’aventure se présente sous la forme d’une carte comportant 9 zones de jeu. Chaque zone propose une vingtaine de sections dont 11 dites d’aventure et 11 dites d’action. Dans le mode aventure, vous êtes projeté au sein d’une petite scénette durant laquelle vous allez devoir réaliser une action (exemple : réunir un chat et sa maitresse, hydrater un homme en plein désert, etc.) afin de faire apparaitre une “starite”, étoile symbolisant votre réussite dans la tâche proposée. Le mode action est légèrement différent puisqu’il ne vous propose aucun scenario, votre seul but étant de récupérer la fameuse “starite” disposée dans un coin du niveau, plus ou moins difficile d’accès. Réussir les épreuves vous permet d’engranger de l’argent que vous investirez dans l’achat de nouvelles zones de jeux. C’est un véritable régal de déverrouiller la situation à l’aide d’objets pour le moins inadaptés… au premier abord. Rapidement, on se rend compte que chaque défi peut être réalisé de plusieurs manières, conférant au titre une rejouabilité importante.

Réussite garantie pour ce concept novateur, mais néanmoins loin d’être exempt de défauts. Le plus notable concerne la maniabilité générale du titre. La précision du stylet s’avère vraiment très approximative et, par exemple, essayer de lier deux objets avec une corde peu devenir long et particulièrement crispant, la faute au moteur physique du jeu aux réactions un peu farfelues. Autre exemple, il peut arriver que l’on utilise un objet alors qu’on souhaitait seulement le déplacer et vice versa. Le système de création d’objet n’est pas non plus tout rose. En effet, il est possible d’écrire manuellement l’objet souhaité ou de le taper sur un clavier… Oubliez l’écriture manuelle bien trop imprécise ! De son côté l’écriture via le clavier pêche principalement sur le fait qu’il est fondamental d’écrire les lettres avec leurs accents sous peine de laisser perplexe l’Objectnaut qui risque de ne pas comprendre ce que vous souhaitez. Et ce malgré son système de reconnaissance de mot le plus proche. Même si certains objets, une fois découverts, vous faciliteront la vie durant le reste du jeu, on aurait aimé un petit système d’indice car certaines épreuves s’avèrent particulièrement ardues…à moins que vous ne disposiez de beaucoup d’imagination ! Le titre de 5th Cell peut en effet se révéler d’une extrême difficulté, mais le plaisir de découvrir de nouveaux mots et de nouvelles utilisations/associations d’objet réussiront certainement à vous le faire oublier.

Scribblenauts est donc clairement un incontournable sur DS qui n’est pas sans rappeler Braid sur Xbox 360. Cependant, sa maniabilité hasardeuse, sa difficulté et sa répétitivité risquent de faire lâcher les moins patients. Ainsi, sous son air enfantin, il est plutôt destiné à des personnes éveillées à l’esprit non sclérosé. L’excellent travail de 5th Cell mérite d’être souligné. En effet, le concept de jeu bac à sable est à son paroxysme dans cette cartouche. De plus, les plus avertis apprécieront les nombreux clins d’œil à la culture populaire disséminés au fil de la liste de mots. Après ce coup d’essai transformé, nous sommes on ne peut plus impatient de voir ce que le studio peut nous offrir en travaillant plus le concept.

Le verdict ?


Que signifie cette pastille ?

Les +
Une liste de mot gigantesque
Une rejouabilité importante
Des objets surprenants et des clins d’œil humoristiques

Les –
Une maniabilité laborieuse par moment
Un moteur physique un peu farfelu
Des défis plutôt ardus

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